Le professeur Dupont ouvre les portes de la grande salle. Pour la première fois vous entrez à Beauxbâtons. Vous levez les yeux et apercevez le plafond magique. Des élèves poussent des exclamations enthousiastes et un murmure s'élève de la petite troupe des premières années. "Silence"
Et les bavardages cessent aussitôt.
La répartition commence , un par un , les élèves se font appeler par le directeur. Il suffit simplement de regarder un miroir, "ne t'inquiète pas" vous souffle un ami . Ne pas s'inquiéter ..
C'est à Votre tour!
«Lorenzo Valerius »
Tout en parcourant la salle des yeux, vous repensez a votre passé et a votre histoire.
Enzo n’avait quitté son Italie natale que quatre ans auparavant, lors du décès de sa mère. Le trajet lui avait paru affreusement long, et en même temps trop court. Pour la première fois, il allait rencontrer son père. Sa mère lui avait parlé a de rares occasions de cet homme totalement inconnu pour l’enfant. Entre un livre, qui finit par le lasser que trop rapidement, une ébauche de dessin non fini parce qu’il n’avait pas le goût à dessiner à ce moment la, le jeune enfant soupira et jeta un coup d’œil par la vitre. Sortant l’album que sa mère lui avait laissé. Il y avait quelques photos de son père, mais elles n’étaient plus récentes. Alors Enzo ignorait totalement s’il allait le reconnaître.
Au bout de quelques heures de trajet, il arriva enfin à Lyon. Absolument pas rassuré, il descendit sur le quai. Et si son père ne l’aimait pas ? Et si ce dernier ne venait pas ? L’enfant restait debout, cherchant du regard s’il ne voyait pas l’homme de la photographie. Mais non. Personne n’y ressemblant. L’enfant soupira, jeta un énième coup d’œil sur le quai, avant de traîner sa valise et de s’asseoir sur un des bancs présents.
Les yeux posé sur le sol, Lorenzo était prêt à pleurer. Il avait peur le petit, peur dans ce pays qu’il ne connaissait pas ou il allait voir des gens tous aussi inconnus.
« L… Lorenzo ? »
L’enfant releva sa tête, et posa son regard émeraude sur un adulte ressemblant à la photographie. Les quelques années écoulées avaient laissé la trace par quelques rides apparentes. Le jeune enfant regarda son père, vu qu’il semblait s’agir de lui, et les trois autres personnes présentes. Une jeune femme d’une trentaine d’années, et deux autres enfants plus jeunes que lui.
« Padré ? »
Pour le moment, Renzo ne parlait que l’italien, les problèmes de compréhension risquait d’être nombreux. Et jusqu'à ce qu’il manie plus ou moins bien le français, les quiproquos avaient été nombreux…
Le temps avait passé, effaçant les blessures d’un enfant par le moyen d’une famille qu’il appris à connaître. Les quatre ans en France avait été merveilleux. Ils avaient deux jeunes frères respectivement 9 et 7 ans, Florent et Maxime, ainsi qu’une petite sœur de trois ans, Noéllie.
Etant né en juin, ce fut donc a ce moment là qu’il reçut sa lettre pour Beauxbâtons. Ce fut très sceptique d’abord, qu’il montra la lettre à ses parents. Tout aussi sceptique que leur fils, ils pensèrent tous que c’était une blague, si bien qu’il n’en tinrent pas compte. Ce fut a la deuxième que Renzo fut plus intrigué et poussa ses parents à répondre.
Et puis au début du dernier mois d’août, l’accident avait eu lieu. Jouant dehors avec ses deux frères, Renzo avait trébuché et était tombé , une pierre le blessa à l’œil. Conduit rapidement aux urgences, le jeune enfant resta deux longues semaines dans un lit d’hôpital, l’œil complètement caché sous une foule de pansements. Il avait appris le verdict une semaine après son arrivée : jamais plus il ne verrait des deux yeux. Amer constat…
Son retour chez lui fut des plus dramatiques. Il eut la mauvaise compagnie des meubles qui se tenaient trop près de lui…
Une fois arrivé(e) en haut de l'estrade , vous regardez le miroir vivant devant votre visage.. Alors , le miroir se met à vous parlez ..
« Oui… je vois d'immenses qualités… Tu es un jeune adolescent courageux. Mais sans être complètement irréfléchi. Tu préfères méditer un peu avant de te lancer… »
Enzo savait parfaitement pourquoi. Son accident l’avait rendu beaucoup plus prudent. Son père lui avait fait la remarque. C’était bien l’une des rares choses qui avait changé. D’une nature calme, cela ne l’empêchait pas de bouger beaucoup. Ayant le goût a la vie, le jeune adolescent n’est pas taciturne, ni timide, ni renfermé sur lui. Social autant qu’il le peu, il sait que certaines difficultés lié a son physique peuvent gêner les autres, mais il s’y fera. Il en faudrait plus pour lui faire baisser les bras.
« Mais également des défauts... »
Lorenzo pouvait en citer certain : il était plus que maladroit en ce moment. Suite a son accident, qui l’avait privé d’un œil, il possédait la capacité flagrante d’avoir de gros problèmes avec les distances. Trop courte ou trop longue, au choix…
Ensuite, on pouvait rajouter que le jeune enfant n’était pas du tout ordonné et il était très bordélique. Mais selon ses dires, c’était un bordel organisé ! Il retrouvait toujours ses affaires quand les autres n’y arrivait pas.
Tandis que vous écoutez la voix vous parler, les autres élèves vous observent.
Ils pouvaient voir un jeune adolescent aux cheveux coupés courts d’une couleur blonde très clair, que l’on pourrait confondre presque avec du blanc. Le jeune adolescent avait cette couleur de cheveux naturellement. Une mèche un peu plus longue tressée traînait au sein de cette chevelure. Sous cette dernière, suffisamment longue quand même, on pouvait distinguer un pansement, cachant l’un des deux yeux verts clairs de l’adolescent. En réalité, son œil n’était plus vert comme l’autre. Une cicatrice de deux centimètres passait sur son œil, devenu d’une couleur vert clair, parfois blanc…
Sa peau claire était le cadeau génétique de son père, et bien qu’ayant vécu longtemps au soleil, il n’appréciait ce dernier que moyennement, surtout quand on tenait en compte qu’il finissait facilement couleur tomate quand il restait trop longtemps au soleil. Enzo n’était pas spécialement très grand pour son âge, mais il n’était pas non plus petit. Loin d’être très musclé, le jeune adolescent n’est pas maigre… Par endroit, on peut voir quelques bleus, reste de ses mauvaises rencontres avec les murs et les meubles.
Finalement, au bout de quelques minutes , Le miroir décide enfin de votre future maison :
![Lorenzo Valerius [ Lectica ] Icon_minitime](https://2img.net/i/fa/icon_minitime.gif){kind=icon}
Dim 10 Déc - 17:02
Lectica 