Academie Beauxbatons :: Saison I - Pureté Française
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 Divine de Pompadour [ Aguilis ]

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Divine De Pompadour
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Divine De Pompadour


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MessageSujet: Divine de Pompadour [ Aguilis ]   Divine de Pompadour [ Aguilis ] Icon_minitimeDim 17 Déc - 14:50

Le professeur Dupont ouvrit les portes de la grande salle. Pour la première fois, Divine entra à Beauxbatons. Levant les yeux et apercevant le plafond magique, elle retint une acclamation contrairement aux élèves poussant des exclamations enthousiastes. Un murmure s'éleva de la petite troupe des premières années. "Silence"

Et les bavardages cessent aussitôt.
La répartition commença, un par un, les élèves se firent appeler par le directeur. Il suffisait simplement de regarder un miroir.

Il pleuvait cette nuit là au dessus de Beauxbatons, et le ciel magique de la salle commune était d’un gris ferreux, de sombres nuages ballottés par un vent inexistant s’amassaient en paquets cotonneux, ne laissant entrevoir aucune parcelle de la voûte étoilée, rendant l’atmosphère trop pesante. Le flash incessant de l’orage illuminait le visage des élèves. La plupart semblaient effrayés par ce tumultueux spectacle. Et quand le tonnerre grondait, certains cris nerveux s’échappaient de leur bouche. Un brouhaha incessant s’élevait au dessus des trois tables, causé par les gamins apeurés.

Et là, debout, une élève attendait, un sourire moqueur au coin des lèvres, amusée de cette pathétique esclandre. Ses longs cheveux blonds cachaient ses yeux d’un bleu frappant, habilement soulignés d’un fin trait de col noir, les rendant plus évident au regard d’autrui. Alors qu’elle relevait doucement la tête, reprenant une attitude froide, elle vit un homme s’avancer vers la grande table des enseignants. Cet homme était grand, mince. Ses cheveux, d’une couleur châtain éblouissante, descendaient jusqu’à ses épaules. Ses yeux bleus et brillant étincelaient alors qu’il fixait du regard les nouveaux élèves attroupés au centre de la salle.

« Un peu de silence ! » articula l’homme.

Il n’avait pas crié, et pourtant, sa voix s’était portée dans toute la grande salle. Elle était claire et distincte, on pouvait dire qu’il avait du coffre et de la vivacité. Cet homme, c’était Monsieur Dupont. Sûrement un des plus grand sorcier de l’époque, après le Mage Noir bien entendu… Et soudain, comme après un coup porté, pendant cet instant foudroyant où chaque chose se fige, toute la salle se tue. Divine, qui depuis le début, s’ennuyait fermement entre un crétin absorbé par sa console magique et une blondinette la fixant sans pudeur. Grinçant des dents, la sang pur ne perdait habituellement peu facilement son sang froid mais les circonstances étaient telles qu’elle se sentait affamée et totalement épuisée.

« Qu’est ce qu’il y a ? »

Ses yeux bleus lançaient des éclairs et ses traits s’étaient raidis. Elle était nerveuse elle aussi, mais pas pour la même raison que tous ces imbéciles. Elle attendait avec impatience le jugement du miroir, mais l’orage agitant les esprits retardait la répartition et le repas. Ses poings se resserrèrent alors que la fille devant elle s’était retournée avec vitesse. Sur son visage s’était dessiné une mine satisfaite. Torturer les autres était devenu pour elle un plaisir sans fin. Elle aimait voir l’expression de la peur transparaître dans leur yeux, et comme un prémisse aux pleurs, un sanglot jaillissant vite étouffé par une personne trop effrayée, aux yeux brillant de larmes, à l’iris agrandit et aux paupières rouges.

* Ils mettent un temps fou ici… *

Sortant de sa torpeur, elle décida d’aller s’asseoir. Mais où ? Elle n’avait pas encore droit d’accès aux tables, même si elle était persuadée de se rendre à Aguilis, comme toute la branche familiale. Mais les maisons ne l’importaient guère, elle était seulement là pour apprendre et pratiquer des sortilèges pour devenir plus puissante. Et c’est alors, s’appuyant contre un mur, qu’elle se mit à plonger dans les abîmes de son passé.

* * * * * * *

La clarté du jour transparaissait lentement au milieu de cette charmante journée printanière. Un gris très doux se reflétait dans le ciel aux teintes claires d’aquarelle. Le soleil semblait ruisseler sur le Manoir des Pompadour. La maisonnée était en fête et des cris résonnaient de toutes part. Au dessus d’un berceau, toute une assemblée souriait et se bousculait pour regarder l’enfant nouveau né, les paupières à moitié fermées, quelques cheveux blond en bataille. Ils revenaient tous de l’hôpital Ste Mangouste.

« Comment s’appelle-t-elle ? » demanda une vieille servante restée au domaine.

« Elle s’appelle Divine… » répondit sereinement la mère.

La femme était douce. Connue par les gens pour sa bonne humeur autant que ses autres qualités, c’était une personne appréciée. Ses cheveux blonds fréquemment lissés tombaient sur ses épaules nues en une cascade de mèches. Variant leurs teintes du blé au miel, traversant les blonds cendrés, ils encadraient parfaitement le visage de la sorcière. Quand à ses yeux, jamais on avait vu plus bleu. C’était un ravissement pour chacun, réellement, sa mère était d’une beauté magique.

Mais comme chaque histoire bascule tôt ou tard, voici l’histoire d’une femme seule et désemparée, qui, comme beaucoup de Sang Purs, avait été entraînée dans un mariage organisée. Femme au caractère malléable et obéissant, elle s’était pliée aux ordres de son père, qui lui avait trouvé, un des meilleurs partis. Ce qu’elle ne savait pas, c’est que Stephan de la Pompadour était un mangemort. Homme froid et secret, toujours enfouit dans ses livres ou en voyage d’affaire, il ne parlait que peu à sa femme.

Mais elle s’y était habituée, et peu à peu, elle avait élevée sa fille… Mais elle ne lui ressemblait que peu. Elle avait hérité du physique de sa mère sans tout en se rapprochant peu à peu des fibres paternelles. Ses cheveux étaient d’un blond hypnotique et ses yeux d’un bleu azur. Elle avait un caractère gué qu’elle garda durant quelques années, jusqu’à un événement qui ne sera mentionné que plus tard. Gardons l’histoire dans un ordre chronologique, pour que tout ceci semble à peu près cohérant. Au fil des années cependant, sa mère sentait déjà que son caractère était influencé par autre chose, une espèce d’attirance inconnue.

Puis, elle eut une autre fille. Celle-ci était totalement à l’opposé de la première, si bien qu’on l’eut cru d’une famille différente. Elle ressemblait à son père. Elle se nommait Espérance. Une impression de fragilité se dégageait de sa personne tant ses traits était délicats. Son teint était laiteux et son visage de porcelaine laissait entrevoir deux grands yeux vert. D’une couleur claire délavée, où un soupçon de gris était parfois visible, son regard était souvent absent. De lourdes boucles accentuaient son apparence évanescente. Comme son père, chacune des mèches n’égalaient en noirceur la suivante.
Alors que l’une était forte, fière et décidée, mais aussi capricieuse et têtue, l’autre semblait faible, délicate et peu avenante bien que généreuse et douce. Une sorte de paradoxe s’installa entre les sœurs et, si la première se mettait en compétition contre la deuxième, cette dernière tentait toujours de trouver une solution pour satisfaire les partis.

Les années passèrent… Et puis, par un petit mois d’avril, alors que les cerisiers fleurissaient, que la Nature toute entière se réveillait, le Manoir, lui, s’endormait peu à peu. Ce jour était certainement le plus triste de la vie de Divine. Sa mère était morte. On l’avait retrouvé ainsi, toute pâle dans son lit, les draps trempés de sueur, l’expression figée, les traits durs et cassant. Pour une fillette, voir sa mère mourir était certainement la pire des choses.

Alors Divine se renferma, tandis qu’Espérance ressemblait de plus en plus à leur mère, Lady Elisabeth. Et au fond d’elle, sans le montrer, elle l’enviait de cette personnalité qui lui était inaccessible. Son père, homme trop solitaire pour décider de reprendre une femme, resta veuf. Aucune larme ne fut versée, d’ailleurs, l’avait-il au moins aimé ? Certainement pas… Mais tout ça, Divine se refusait à le croire.

Et les années passèrent, encore et toujours…
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Divine De Pompadour
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MessageSujet: Re: Divine de Pompadour [ Aguilis ]   Divine de Pompadour [ Aguilis ] Icon_minitimeDim 17 Déc - 14:52

* * * * * * *

Clap, Clap, Clap…

Ce bruit fit pâlir la petite Divine, alors à peine âgée de 10 ans. Elle ne le connaissait que trop bien ce son, ce battement de chaussure sur le marbre des sols de la bibliothèque. Ses sens ne lui jouaient pas de tour, en tous cas, pas cette fois ci. IL était là… Derrière la porte et IL l’observait. Quand à elle, penaude et honteuse, prise dans une position compromettante, « la main dans le sac » comme l’auraient dit les sangs de bourbe, elle dû baisser sa fine main d’une blancheur ivoirienne, échappant de son étreinte le livre qui s’offrait à ses yeux.

Un ouvrage massif captait toute son attention, et malgré qu’elle fut repérée entrain de fouiller dans la bibliothèque de son père – ce qui lui avait été formellement interdit -, elle continua de le fixer, dévorée d’une curiosité immense. La reliure était d’un ébène séduisant, sombre cuir usé par le temps. Recouvertes d’une poussière moutonneuse, les bordures du livre semblaient bailler de leur trop profond sommeil. Mais pourquoi ce livre déchiré ? Des centaines d’autres bien plus intéressant s’alignaient sur la longueur du bois roux, se répétait-elle lentement comme pour se persuader. Mais ils semblaient bien vides comparés à lui, et au fur et à mesure, ils disparurent de son champ de vision pour ne laisser place qu’à sa bête de curiosité. D’immenses lettres d’or ternies couvraient toute la côte de l’écrit. Ils ressemblaient bizarrement à des dessins. Plissant les yeux, comme si ce fait allait lui permettre de déchiffrer le mystérieux titre, sa pupille défilait de haut en bas, la jeune fille ne semblant tout de même pas comprendre l’importance de sa découverte…
Pour preuve, elle ne lisait pas le latin, du moins, elle crut d’abord que s’en fut.

« Divine ! »

La voix s’était élevée dans la pièce. Malgré la neutralité du ton, toute l’échine de la fillette trembla. Elle craignait son père, lui qui en un regard, faisait fuir les domestiques, lorsque ses yeux, d’un bleu épatant – le même que le sien – viraient soudain en un gris perçant, foudroyant sur place les quelques soubrettes. Et lorsqu’il lâchait ses couverts à table, élégamment comme à son habitude, les mains à peine crispées, pour répliquer à Narcissa, l’ancienne nourrice des fillettes que la couleur des rideaux ne l’importait guère et qu’elle devrait plutôt se soucier de la cuisine des elfes de maison, toute la salle à manger semblait se taire, ne laissant craquer aucun meuble ni claquer aucune fenêtre.

Le bruit dérangeant des chaussures se remit à marteler le sol, lentement, semblable à une torture où l’on prendrait malin plaisir à étaler les coups, pour que chacun se fasse plus fort, plus résonnant, plus horrible. Divine baissa aussitôt la tête, ne distinguant que la pointe des chaussures reluisantes de son père, étrange parallélisme avec ce qu’elle venait de surnommer la chose. Et quand, cet homme au sang froid irréprochable s’approcha de la petite, qui ressemblait plus alors à une poupée de porcelaine, les joues rouges d’une honte mal dissimulée, il la gifla. Tout simplement.

Un coup fort, bref et précis. Les larmes montèrent aux yeux de la blondinette qui bientôt débordèrent et tracèrent deux longs traits autour de ses pommettes, certaines échouant au creux de sa bouche, d’autres sur le bout de son fin menton. Passant sa langue sur le coin de ses lèvres, le goût salé de ses pleurs ne reflétait que trop, l’amertume de son esprit.

Et puis là, sans un mot, il fit demi tour, claquant ses talons s’éloignant sur la même allure. Mais Divine ne l’entendait plus. Elle restait abasourdie par son geste, son comportement ne comprenant pourquoi cet homme pourtant doté d’un si grand sang froid, avait eu ce geste envers elle pour un simple livre. Mais alors qu’elle réfléchissait, essuyant maladroitement de son bras ses larmes, IL avait opéré un sortilège de lévitation pour la faire sortir de la pièce. Se débattant, gênée et oppressée par cette étreinte magique, elle leva le regard vers lui, son regard rouge et brillant, l’opposant à sa copie conforme. Ce dernier se contenta d’hocher la tête avec amusement, puis, plaçant une main sur la mince épaule de sa fille, tremblante de rage, il ajouta sans rien changer à sa voix habituelle.

« Ne rentres plus jamais dans cette bibliothèque… »

Mais ce qu’il n’avait pas deviné, c’est qu’en la bafouant ainsi, il avait fait naître en elle une curiosité en la chose qui la dévorerait pendant encore deux années.

Et les années passèrent, refrain langoureux…

* * * * * * *

« Tu ne sais vraiment rien faire à part t’occuper des elfes de maison ! »

Cette remarque, cinglante dans la bouche de Divine, était adressée à sa sœur. Toutes les deux sur balai, elles s’entraînaient au Quidditch, sport favori des sorciers. Un sourire arrogant était affiché sur ses lèvres, c’était elle la plus vieille des deux, et donc, la plus douée. Elle s’amusait à lui faire peur, à la pousser, attraper la balle. Puis, riant de plus belle, elle s’aventura entre quelques arbres effectuant un léger slalom.

« T’as vu ça MissTrouillarde ? »

Et continuant son petit manège, elle vit sa sœur commencer à la suivre, s’aventurant dans la forêt. Les arbres défilaient autour d’elles, superbe paysage où les couleurs se chevauchaient, les verts s’enchaînant en splendides arabesques. Le balai volait à des vitesses prodigieuses, et, quand elle se retourna, sa sœur avait disparu de son champ de vision. Elle décida de continuer, après tout, elle n’était sûrement pas bien loin. Quand, une fois sortie de la masse verdoyante, elle vit un elfe de maison courir en sa direction, elle baissa son altitude pour finalement se poser. Comment se nommait il déjà ? Solly ? Oui c’était ça… C’était le préféré de sa sœur… Pitoyable. Elle souffla pour finalement demander à l’elfe se qu’il faisait ici au lieu de vaquer à ses taches quotidiennes.

« Solly a un message pour vous… du Ministère ! »

La jeune fille haussa un sourcil, intriguée. Pourquoi lui donnaient ils le papier à elle. Ne feraient ils pas mieux de le donner à son père. Mais voyant l’elfe insister, la regardant de ses grands yeux noirs à la débilité apparente, elle saisit la lettre avec dégoût. Décachetant l’enveloppe cirée, elle déplia le papier pour en lire le contenu.

Divine se mit à blanchir. Tout à coup, une voix aigue s’éleva derrière elle. Sa sœur… Il ne manquait plus que ça. Tandis qu’elle la rejoignit hurlant à tous poumons combien elle était inconsciente et détestable, Divine ne l’écoutait même plus. La créature se faisait quand à elle attaquer par le hibou à la blancheur ivoirienne.

« Va-t-en ! Solly pas mangé ! Solly pas comestible ! Très très mauvais »

Bien entendu, sa sœur se rua sur l’oiseau, le chassant, tandis que Divine s’écarta pour prendre l’air quelques secondes. Puis, attrapant son balai, elle se dirigea vers le château. Sa tête tournait et quelques larmes coulèrent sur son visage. Espérance était restée à l’arrière, souhaitant sûrement éviter les foudres de sa sœur caractérielle, en particulier dans ce genre de moments.

Alors qu’elle se dirigea rapidement dans sa chambre, haute, fière, un peu trop d’ailleurs, se cachant au regard des servantes, essuyant maladroitement ses larmes, se contenant pour ne pas éclater en pleurs, elle monta les escaliers, s’appuyant sur la rambarde, sa tête vacillant bien trop. Arrivée près de son lit, elle s’allongea et fondit en larme comme elle ne l’avait jamais fait. Puis, dépliant la lettre, elle se mit de nouveau à la lire.

Citation :
LE DEPARTEMENT DES AURORS - MINISTERE DE LA MAGIE

Chère Mademoiselle de la Pompadour,
Nous avons le regret de vous informer que votre père a été porté disparu et est à présent recherché par notre organisation pour appartenance supposé à un groupe de partisans de Celui dont on ne doit pas prononcer le Nom, appelés plus courament Mangemorts.

En attendant tout jugement de votre père vous serez confiés à la garde de votre oncle Lord Isaac de la Pompadour. Il s'occupera lui même de votre éducation et veillera à vos besoins.

Son arrivée est prévu demain.

PS : Une fouille du Domaine sera normalement effectuée dans quelques jours.

Très sincèrement, Le département d'Auror

Elle serra la lettre dans son poing, la froissant. Mais pour qui se prenaient ils ses gens. Que voulait-ils faire ici. Divine enfouit sa tête entre ses mains et réfléchit. Elle avait longtemps suspecté son père d’être du côté de Voldemort, mais ce terme de Mangemort lui avait dressé l’échine.

* Concentre toi Divine… Que peuvent-ils trouver… *

Mais des questions plus importantes lui venaient à l’esprit. Où était son père ? L’avait ils attrapés ? Etait-il… mort ? Elle avait pensé ce mot avait plus de faiblesse que tous les autres. Elle se redressa. C’était impossible. Cela ne se pouvait pas… Et puis, instinctivement, elle se leva, pour finalement se diriger vers la bibliothèque. Elle n’y été pas rentrée depuis se fameux événement. Arrivée à la porte, elle caressa le bois fin avant de la pousser, frissonnant de peur que son père n’arrive, même si cela eut été impossible.

Où était il ce livre déchiré, cette chose si étrange. Quand tout à coup elle le vit. Et, tendant la main vers lui, elle effleura la couverture avant de se saisir avidement de l’ouvrage. Les lettres latines étaient agréablement reliées. Et, ouvrant sur une page, elle plissa les yeux. Qu’était-ce cette écriture si étrange ? Du latin ? Non… Elle ne reconnaissait que peu de mots et ils ne semblaient vouloir rien dire… Mais alors qu’elle parcourait les lignes, cherchant désespéramment une réponse, sa sœur entra dans la pièce.

« A quoi tu joues ! Laisses moi te dire ma grande que tu es complètement tarée ! »

Divine rangea rapidement le livre sous sa veste et s’avança vers sa sœur, agissant comme si elle ne la voyait pas. Aussi elle continua.

« C’était quoi ton but ? Me faire tomber ? Parce que c’était bien parti… »

Elle s’arrêta quelques secondes alors que Divine sortait de la pièce.

« Pourquoi as tu les yeux rouge ? »

Divine s’arrêta et baissa légèrement la tête. Elle ne pouvait lui dire. C’était tout de même sa petite sœur. Alors elle mentit.

« Le vol en balai, j’ai esquivé les branches trop tard… »

Sa sœur resta interdite devant la porte.

« Et que faisais-tu dans la bibliothèque de Père… Tu sais très bien qu’elle nous est formellement interdite… Si jamais il t’avait vu tu aurais passé un sâle quart d’heure… D’ailleurs je pourrais peut être lui dire »

Divine savait que sa sœur ne pensait pas ses paroles une seule seconde. Elle avait d’ailleurs profité de son caractère enfantin pendant sa jeunesse. Et, se retournant, elle déclara d’une voix qu’elle voulait impassible.

« Espérance… » Cela faisait des années qu’elle ne l’avait appelé si gentiment… En fait, cela faisait des années qu’elle ne l’avait appelé tout court. « Père ne rentrera pas de suite, il est partit quelques temps… Notre oncle viendra nous voir et peut être quelques… collègues de son bureau passeront… »

Espérance sourit un premier temps.

« Mais notre oncle n’a pas besoin de passer… On se débrouillera bien quelques temps avec nos employés »

Divine n’aimait pas ce mot d’employés. Sa sœur semblait donner trop de valeur à des gens dont le but était de servir, et surtout à des elfes de maison. Elle reprit sur un ton plus autoritaire.

« Il viendra ! La discussion est close »

Et la réplique fusa.

« Ne te prends pas pour notre Mère ! »

Divine baissa légèrement la tête et se retourna. Si elle ne voulait pas l’entendre, elle n’insisterait pas… Après tout… Et elle ne voulait surtout pas pleurer devant sa sœur. Alors elle se retira sans un bruit, et, arrivée dans sa chambre, referma discrètement sa porte. Désemparée elle se laissa glisser lentement sur le long du bois massif pour atterrir sur le sol glacé. Elle laissa couler ses larmes pendant quelques minutes, étouffants ses sanglots, ne laissant paraître aucun bruit de peur d’être vu dans ce pitoyable état… Elle sécha ses larmes et reprit meilleure mine. Après tout, n’avait elle pas dit à sa sœur qu’une Sang Pur ne devait pleurer ? C’était l’aînée, elle n’avait pas le droit de faiblir, l’erreur ne lui était pas permise, elle devait se montrer forte en quelque occasion.

Elle se releva maladroitement, la tête lui tournait, elle fut pris d’un vertige et s’appuya contre le bois. Quelques minutes après, sa tête arrêta de tournoyer et elle s’épousseta d’un bref geste de la main. Elle retendit les plis froissés de ses vêtements et s’en alla voguer dans les larges couloirs vides et silencieux du Palais.

« Que vais-je donc devenir sans lui ? »

Et son ombre ne fut plus qu’une ombre se laissant dériver dans le Manoir qui était soudain devenu triste, inanimé.
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MessageSujet: Re: Divine de Pompadour [ Aguilis ]   Divine de Pompadour [ Aguilis ] Icon_minitimeDim 17 Déc - 14:53

* * * * * * *


Divine observait le crépuscule montant. C'était beau un crépuscule. Elle avait été émerveillée par la vue de celui qu'elle avait découvert dans sa marche solitaire. Elle venait parfois, fatiguée, se posant un moment au pied d’un arbre, s'endormant parfois avec, se recroquevillant similairement aux bourgeons et attendant le lendemain paisiblement pour à nouveau s'étirer et faire clore toutes ses fleurs.

Puis s'arrêtant là et contemplant l'étrange tableau qui s'effaçait derrière elle, elle se demandait encore comment tout cela avait pût arriver. La nuit était presque venue, tombant comme une cendre fine. Elle voyait la forêt, les bois d'arbres verts dont les troncs minces et droits semblaient sortir de la nappe dormante et qui prenaient, à cette heure, des apparences de colonnades. Les grands feuillages confus formaient de larges tâches noires à l'horizon. Il y avait là, derrière ces taches, une lueur de braise, un coucher de soleil à demi éteint qui n'enflammait qu'un bout de l'immensité grise. Ce grand morceau de ciel, sur ce petit coin de nature, dégageait un frisson, une tristesse vague. Un linceul d'ombre commençait à envelopper le Domaine, tandis qu'elle ne s'en trouvait guère loin. Divine éprouva une singulière sensation de désirs inavouables, à voir ce paysage qu'elle ne reconnaissait plus, cette nature si artistiquement sauvage, et dont la grande nuit frissonnante faisait un bois sacré, une de ces clairières idéales au fond desquelles les anciens dieux cachaient leurs amours géantes, leurs adultères et leurs incestes divins.

Et de là, elle marcha, sans s'arrêter, inépuisable et solide jusqu'à la grande porte de sa maison qu'elle prit le temps d'examiner avant de la quitter pour une année entière. Elle était immense, d'un bois clair, du Frêne. Elle continua son examen détaillé, levant le regard vers les hauteurs des sombres murs. Les forges se déliaient en arabesques interminables, douces mouvances splendides. Entreprenant de caresser la gravure incrusté dans ce bois si noble, elle entendit tout à coup, la porte grincer semblant pendant un moment, comme s'effondrer et se plier. Ce bruit la mit mal à l'aise mais elle fut soulagée en voyant la porte s'ouvrir lentement… Jusqu’à ce qu’elle découvre qui se tenait derrière. Un grand homme, son oncle, l’attendait sur le pas de la porte. Il la regardait sévèrement.

« Crois tu que ce soit une heure pour rentrer ? »

Sa voix était dure, mais ne fit pour autant trembler Divine. Il n’y aurait pour elle, aucune parole plus oppressante que celles de son père, ou peut être bien du Lord. Restant donc là, presque amusée par cet homme essayant de prendre la place de celui qu’il ne pourrait jamais remplacer. Un seul mot lui venait à l’esprit, celui de pathétique. Elle s’avança donc, sans dire un mot, tendant sa veste à une servante attendant près de l’escalier, pour finalement le grimper. Ses fins doigts aux ongles émaillés caressaient le marbre des rambardes tendit que les talons de ses bottines claquaient les marches de pierre, poudrant de terre son passage.

A l’étage supérieur, un visage brun se dessinait dans l’ombre. C’était encore elle. Mais qu’attendait elle ici, comme errante. Ses yeux verts perçaient l’ombre. Divine, harassée de ce regard leva le sien pour la fixer, tout en prenant un air détaché pour finalement lui demander.

« Que me veux tu en me regardant ainsi ? »

Sa sœur était pour elle, quelque chose qu’elle reniait, dédaigneuse et hautaine avec elle, elle ne l’avait jamais considéré de son sang. Peut être était est-ce pour la simple raison qu’elle ressemblait bien trop à sa mère, femme trop naïve et pure. Mais ce soir là, son expression n’était pas la même. Une rigidité était apparue sur tous ces traits. Qu’avait-elle donc.

« Je t’attendais Divine… Qu’y avait-il donc sur cette lettre pour que notre oncle soit venu et que tu ne m’en dises rien ? »

Divine ouvrit ses grands yeux outremer qui pétillaient de stupéfaction, pour finalement reprendre constance et répondre d’un ton absent et indifférent, continuant sa marche pour se diriger vers sa chambre.

« Ce n’était pas bien précis… En voyage d’affaire, il reviendra bientôt je pense »

« Tu mens ! »

La voix s’était élevée dans toute la pièce. Divine se retourna pour regarder sa sœur au regard rouge, pétillant et débordant de larmes. Elle se souvint du geste de son père quelques années plus tôt. Ceci la dégoûtait. Elle détourna le regard tout en ajoutant.

« Un Sang Pur ne pleure pas… »

« Ce sont les Sans Cœur qui ne le font pas ! »


Le regard de Divine se durcit et devint plus noir tandis que ses lèvres s’étiraient en un sourire amer. Apparemment elle n’avait toujours rien comprit à la tenue et à l’honneur. Mais qu’importait. Demain elle partirait, et tout deviendrait plus simple… Beaucoup plus simple… Alors, elle s’allongea simplement sur son lit, serrant son coussin dans une main, attrapant un médaillon argenté enfoui dessous dans l’autre. Divine entendit à peine le bruit des pas de sa sœur sortant de sa chambre.

* * * * * * *

Allongée sur le ventre sur son lit à baldaquin, Divine regardait la manufacture du bois qui pour elle était devenue banale bien que richement ornée. Les velours étaient d’un beau rouge sang, une de ses couleurs préférées… Elle pensait à son entrée à Beauxbatons… Elle avait tellement hâte. Onze ans, ce n’était pas rien quand même !

Elle se leva avec entrain et se posa sur la chaise en face de sa belle console. Elle s’admira dans l’immense miroir du meuble.

Une cascade de cheveux entourait son visage pour retomber sur ses épaules dénudées. Les couleurs de ses beaux cheveux variaient sur toutes les reflets, traversant le blond, chacune des parcelles variant d’une teinte, miel, solaire, ambrée, clair ou foncée… Elle les caressait doucement, passionnée par la forme et l’enchevêtrement de ses mèches qui se mêlaient, s’emmêlaient pour se laisser retomber fatiguées de leur trajet autour du délicat visage de la jeune fille. Puis, se saisissant d’une brosse et entamant la rééducation de quelques mèches constamment rebelles, elle chantonnait doucement une chanson venue d’un songe pour le moins étrange, en poursuivant le processus. Les paroles ne lui venaient qu’à mesure. La mélopée était étrangement lente et mélancolique.

Elle observait avec intérêt ses grands yeux bleutés aux épais cils. De nombreuses paillettes parsemaient son iris. Sa pupille brillante se fixait sur ce feu d’artifice coloré, qui faisait de ses yeux un véritable émerveillement. Elle avait dans l’ensemble un beau visage au teint assez clair qui lui donnait un air de poupée. Puis, se dirigeant vers son armoire et attrapant sa première robe de sorcier, elle l’enfila d’un geste habile, pour se regarder dans la glace de sa commode.

C’était aujourd’hui. Le médaillon argenté était posé devant elle, et, elle le prit pour l’attacher à son cou, soulevant sa masse de cheveux, attachant le fermoir. Parcourant la surface du bijou de ses doigts, elle le rangea sous sa robe, non, le cacha…

Sa baguette ? Où était-elle ? Le bijou de fabrication était en Aulne, flexible et rapide, dotée d’un nerf de Dragon, excellente selon Ollivanders pour les métamorphoses et les enchantements, représentant la force du Dragon et la résurrection de l’Aulne, arbre souvent associé aux trois éléments principaux étant le Feu, l’Eau et la Terre par son écorce rouge, ses inflorescences vertes et ses rameaux bruns. La rangeant machinalement dans ses baguages après l’avoir manipulé, elle sortit de sa chambre, c’était l’heure. Une fois arrivée à la porte de sa demeure, elle prit à peine le temps de saluer la maisonnée. Sur le parapet, un hibou vint se poser sur son épaule, le même que l’autre fois, au Quiddich. Mais il n’avait pas de lettre. Il était simplement là, se nettoyant à présent. Divine le chassa d’un simple mouvement de main mais il revint.

« Tu vas t’en aller saleté d’oiseau »

Et là, ce dernier eut une réaction imprévisible, il plongea sur la jeune fille d’un coup. Effrayée, elle se pencha pour l’éviter. Que lui prenait-il ? Se redressant et le cherchant du regard, elle l’aperçut tout à coup à côté d’elle et sursauta. Il était immobile et la regardait de ses grands yeux gris. C’était étrange cette couleur. Elle ne semblait pas naturelle. Cette fois ci le hibou s’approcha d’elle et se posa à nouveau sur son épaule. Divine ne bougea pas mais décida quand même de le chasser. Son épaule n’était pas un perchoir ! Et pourquoi restait il avec elle ? Il avait certainement un maître. Tout cela semblait étrange, mais elle décida de le garder en attendant la gare.

Tout était vraiment trop étrange…

* * * * * * *

La chouette avait enfin décidé de la laisser tranquille. Aussi avait-elle enfin pu se prélassée. Elle était en avance à la gare. Aussi se prélassa-t-elle dans une cabine encore vide. Posant ses baguages près d’elle, elle avait déjà enfilé sa robe de sorcier et tenait sa baguette en main. Elle avait hâte d’utiliser de petits sorts qu’elle avait apprit chez elle grâce aux manuels. Rien d’exceptionnel, mais c’était un début.

Fermant les yeux à moitié, elle fut dérangée dans son repos par une bande de pipelettes se dirigeant vers sa cabine. Divine serra les dents, exaspérée par ces pimbêches déboulant dans un tintamarre affolant. Serrant sa baguette dans ses doigts, jusqu’à ce que les jointures deviennent blanches, elle se demandait pourquoi le sortilège Alohomora ne pouvait s’appliquer aux grandes bouches ! Soufflant avec désespoir, elle essayait en vain de faire le vide et de ne pas écouter leur conversation.

« Le Monde Magique est vraiment extraordinaire ! »

Elle se mordit la lèvre. Génial, une Sang Mêlée dans le compartiment ! Il ne manquait plus que des Moldus tant qu’à y être. Inspirer… Expirer… Telle était la devise de la blonde. Alors, on recommence… Mais alors qu’elle entendit un cri, s’en fut trop. Elle se releva légèrement et regarda les filles qui lui souriaient bêtement.

« Un peu de silence serait trop demandé ? »

Les filles se regardèrent toutes se demandant sûrement d’où provenait cette fille au sale caractère. Mais contrairement à ce que Divine pensait, elle ne déguerpirent pas ni ne lui répliquèrent, mais parlèrent moins fort. Sûrement se sentaient elles trop nouvelles pour commencer sur de mauvaises bases.

Le trajet fut long, et selon Divine, interminable. Mais une fois arrivée, Beauxbatons se dessinait devant-elle. Elle resta admirative quelques minutes, comme la plupart des élèves. Puis, s’avançant, elle donna ses baguages à un grand homme, hésitant quelques secondes à lui confier. Sous sa robe, elle avait caché discrètement le livre et tenait encore autour de son cou le médaillon d’argent. Puis, montant sur dans un carosse, elle attendit tout le long du trajet en caressant la couverture du livre sous sa robe. Ca la réconfortait quelque peu sans doute.

Et là, les portes de l’école imposaient leur majestueuse manufacture… Il ne manquait plus qu’à saisir l’opportunité de devenir une des plus grandes sorcières, rêve au combien utopique…

* * * * * * *

« Divine de Pompadour ! »

Une femme cria son nom dans la salle. La jeune fille s’avança à travers la masse avec vivacité pour attraper le miroir qu’on lui tendait. Aucune crainte quand au choix de sa maison, elle se savait, non elle était destinée à aller à Aguilis… Et rien ne pourrait l’en empêcher, elle serait dans la maison des meilleurs!

Elle avait développé un réel intérêt envers les mangemorts depuis qu’elle avait apprit que son père en faisait partit et surtout, une véritable haine envers les aurors qui le pourchassaient. Mais toutes ces questions seraient pour plus tard alors qu’elle sentait à travers son ample robe, le livre qu’elle avait réussit à faire passer. Quelque chose d’inexprimable l’attirait vers lui. Et, curieuse, elle voulait en connaître la signification...

Mais c’est alors que le Miroir s’adressa à elle.

* Oui… Je vois d’immenses qualités… de l’ambition, du pouvoir, tu es avide de connaissances et recherche de la puissance… Mmm… Mais tes défauts sont bien apparant et tu ne cherches à les cacher… Rusée, tu obtiens ce que tu désires par n’importe quel moyen. Mais tu tiens trop à ton honneur pour t’abaisser. Rancunière et mesquine… Ta place ne fait aucun doute… *

Pendant ce temps, les élèves de la salle l’observaient. Elle était dans la moyenne pour son âge et s’habillait toujours élégamment. Dotée de cheveux d’un blond éclatant qu’elle détachait parfois mais gardait souvent en queue de cheval, il était difficile de la manquer. Ses grands yeux bleus étaient souvent maquillés, et elle prenait soin de toujours sortir lorsqu’elle était convenable. Les apparences comptaient pour elles.
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MessageSujet: Re: Divine de Pompadour [ Aguilis ]   Divine de Pompadour [ Aguilis ] Icon_minitimeDim 17 Déc - 15:15

Le miroir révélateur fut placé devant les yeux de Divine De Pompadour,
puis un nom de maison s'afficha :

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MessageSujet: Re: Divine de Pompadour [ Aguilis ]   Divine de Pompadour [ Aguilis ] Icon_minitime

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