Banquet de début d'année ...

Depuis le décés de l'ancienne directrice de Beauxbatons, l'académie de Beauxbatons avait su se remettre de cette lourde perte et revivait avec joie dans l'espoir de ne pas resubir une nouvelle attaque de la part de Romain Calinett et ses acolytes qui étaient maintenant sans chef vu que Voldemort avait été détruit et avait laissé derrière lui tous ses fidéles. Mais l'heure était plutôt a la rigolade .. Effectivement le banquet de début d'année allait débuté.

Le nouveau directeur de Beauxbatons se voyait donc charger cette tache, qui était aussi bien celle de répartir les élèves que de faire le directeur ... Il était seul a diriger le château, le ministère de la magie l'avait exigé.
Avec 10 minutes d'avance, il commença a inauguré la pièce grâce a sa baguette magique en changeant le décor de la Salle des Âmes Perdues ainsi qu'en décorant les grands vitraux ...

Ce nouveau directeur éprouvait alors un léger stress et était habillé de sa plus belle robe de sorcier pour faire bonne impression au corps enseignant mais aussi aux élèves qu'il allait côtoyé durant 1 ans, voir plus si il était définitivement élu directeur de Beauxbatons.
Il gagna donc sa place a la table des professeurs ainsi qu'avec les autres membres du corps enseignant et attendit donc l'heure qui le stressait tant ...

- Ouvrez les portes ...

Cette phrase avait été adressée a la concierge de Beauxbatons, qui s'empressa d'exécuter l'ordre du directeur ... C'est alors que dans un grand chahut les élèves de première année rentrèrent bien plus angoissé que le directeur lui même.Il se leva puis alla a la rencontre des premières années, leur adressant des sourires furtifs mais rassurant puis commença a les appeler un a un pour qu'ils se fassent répartir par le le miroir révélateur

Après une demi heure de répartition, les premières années purent enfin s'asseoir avec un leger souffle de soulagement? Le directeur laissa a tous les élèves le temps de discuter et de faire connaissance, la plupart des regards des élèves se dirigeaient vers la table des professeurs qui était composé du corps professoral de Beauxbatons soit 3 professeurs, la concierge, le directeur ...

Quand le directeur fut enfin décidé a faire son discours, il se leva puis réclama le silence le plus total.

- Silence, Silence!

La voix du directeur avait résonné dans toute la salle et les élèves sages et disciplinés s'étaient arrêtés et avaient tournés leurs regards vers le directeur qui gardait son calme pour ne pas oublier des mots dans son discours.

- Bonjour à toutes et a tous,
Comme vous le savez Beauxbatons durant l'été a changé de corps professoral mais aussi de directeur et aussi de systéme scolaire,
Je tiens a vous informez que je serais votre directeur durant une année et je ferais de mon mieux pour ne pas vous decevoir ...
Toutes fois, les règles ont été devellopées pour garantir votre sécurité au sein de l'école et toutes les mesures ont été prises pour qu'aucun mangemorts ne s'introduisent dans l'enceinte de Beauxbatons ...

Beaucoup de bruits courraient lors du discours du directeur, effectivement les élèves mélangeaient peur et exitation de voir surgir des mangemorts ... Mais ils ne doutaient pas des capacités du nouveau directeur .

Puis avec une phrase des plus cultes il termina son discours ...

- Bonne année! et bon repas!

Alors il reprit place a coté des collègues et le banquet fut enfin révélé aux yeux des élèves, surtout les premières années qui étaient vraiment émerveillés.

Circée, après s’être fait répartie, était assise à la table des Agullis. Elle constatait avec soulagement qu’elle n’était pas tombée dans la maison des abrutis. En jetant un regard à ses nouveaux camarades, elle se rendit compte qu’ils avaient presque tous un air rusé et mauvais, ce qui le fit plaisir au plus au point. Et en jetant un regard aux élèves des autres maisons, elle songea qu’elle n’aurait jamais pu subsister avec eux : une expression bienveillante était affichée sur tous leurs petits visages joyeux et souvent, leurs yeux brillaient d’innocence et de gentillesse. Circée fit une moue dégoûtée en contemplant ceux de Néposs et de Lectica. Alors que beaucoup d’élèves s’agitaient dans un joyeux chahut douloureux pour les tympans, la demoiselle resta muette et se contenta d’écouter les conversations. Lorsqu’elle entendit un élève d’Agullis parler de dortoirs à un de ses amis, elle sentit son corps se figer. Des dortoirs ?! Bon sang. Elle ne supportait pas de partager sa vie avec d’autres. Elle avait toujours été ainsi, solitaire et introvertie ; et dormir avec d’autres ne lui semblait pas décent. Finalement, elle daigna d’observer le corps professoral. Le Directeur, qui s’était présenté comme étant Monsieur Dupont, paraissait un peu nerveux, et était vêtu d’une belle robe de sorcier. Quant aux trois professeurs, Circée n’eut aucun mal à déterminer lequel – ou plutôt, laquelle – était celui des Agullis. La femme en question paraissait des plus … Intéressante, et Circée en fut satisfaite. Finalement, Monsieur Dupont réclama le silence. Circée, qui, de toute façon, ne parlait pas, se contenta de se tourner vers l’homme qui récita son discours. Les mangemorts … Tiens, tiens. Parmi les amis de la famille De Blanchecour qui résidaient à El Migdrad vivaient quelques mangemorts. De ce fait, Circée ne fut pas du tout apeurée par cette annonce, et elle esquissa au contraire un sourire discret devant les visages tétanisés de certains élèves. Enfin, le Directeur leur souhaita une bonne année ainsi qu’un bon appétit. La nourriture arriva comme par magie dans les assiettes. Encore une fois, Circée n’en fut pas émerveillée. Chez elle, il en était de même, et elle avait donc l’habitude. Elle se servit peu, jugeant la nourriture tantôt infecte tantôt tout juste consommable … La jeune fille n’avait jamais eu un très grand appétit, et elle n’eut plus faim au bout de quelques minutes seulement. Ennuyée du temps qui allait s’écouler avant que les autres élèves terminent leurs assiettes, elle continua de scruter la salle. Elle dut bien avouer que le bâtiment était assez joli – pas autant que dans le château de El Migdrad, mais c’était un début – et le professeur de sa maison semblait apte à leur enseigner des des matières intéressantes, telles que le sont la Magie Noire et l’art des potions. Alors que la fin du banquet approchait, Circée n’avait toujours pas échangé plus de quelques mots avec un élève quelconque. Ceci lui convenait très bien ; elle avait la conviction de ne pas être ici pour se faire des amis. Après tout, à quoi pourraient bien lui servir de discuter et de partager sa vie avec d’autres êtres ? Quel plaisir pourrait-elle en tirer ? Lorsqu’enfin tout le monde eut terminé de manger, et que le Directeur leur eut souhaité une bonne nuit, elle sortit précipitamment de la salle tout en suivant la foule compacte que formaient les élèves d’Agullis …

*Yeah! A table*ne put s'empêcher de penser l'energique Alice. Avoir attendu si longtemps debout, pour être réparti si rapidement dans une maison lui avait ouvert l'appétit.

Sitôt la cérémonie du Reflet terminée, cérémonie extrêment importante qu'elle reconnaissait, la jeune fille n'avait pas résisté aux délicieux plats qui s'offraient à elle. Elle s'assit rapidement parmi les élèves de sa maison, sans vraiment faire attention à ses voisins.

Elle se souvenait encore en grimaçant du gargouillement de son ventre qui avait précédé sa propre répartition, et notamment les gloussements moqueurs de certains de ses camarades.

Alice mangea rapidement, et avec appétit... Mais elle pt entendre les commentaires désobligeants des Aiguilis aux sujets des deux autres maisons. La gamine ne voulait prendre part à ses discussions stériles, estimant préférable de se tenir loin de tout conflits.

Elle s'essuya la bouche, et regarda alors un moment ses voisins de table. Puis, elle dit alors, joyeusement, s'adressant à tous ses camarades:

"Je vous souhaite une bonne année!" Ainsi parla l'impulsive Alice... Qui aurait peut être mieux fait de se taire...

Corps Professoral Nombre de messages : 4 Date d'inscription : 12/12/2006

La nuit était tombée. La lune, absente, n’éclairait pas une seule parcelle de terres. Les ténèbres semblaient avoir envahi les entourages. Les faibles lueurs de lumières qui tentaient en vain de propager leurs lueurs ne semblaient pouvoir lutter. Marion regardait ce petit jeu par les grands vitraux de la Salle des Âmes Perdues, lieu où devait se dérouler le banquet de début d’année. Assise sur sa chaise en bois massif, Marion scrutait le monde extérieur, la mine satisfaite. Elle semblait aimer le fait que les ténèbres envahissaient peu à peu les lieux. La jeune femme se retourna, avança sa chaise dans un bruit strident et s’empara de son verre. Ses mains étaient déjà parsemés de crevasses et les tendons ressortaient. Après avoir enfouie sa main à l’intérieur de sa robe de sorcier, elle en sortit une petite fiole noirâtre. Elle l’ouvrit d’une main, l’autre tenant le verre, et but une longue gorgée. Elle s’empressa de boire en entier l’eau qui tourbillonnait dans son verre et grimaça. Elle reposa violemment son verre.

L’ennui l’empara peu à peu. Devant elle se tenait le directeur. Monsieur Dupont. Sa robe de sorcier lui donnait une mine ahurie. Peut-être avait-il cru que cela pourrait l’embellir ? Le rendre plus laid qu’il n’était déjà, oui ! Marion soupira. Elle laissa échapper un petit rire ironique. Le directeur leva alors sa baguette, pointant la salle. Celle-ci se décora alors. Marion ne pu cacher son dégoût. Toute ces couleurs, joyeuses, chaudes… Mêmes les vitraux, poussiéreux et sombre il y a quelques instants se décorèrent, laissant apparaître ces mêmes couleurs chaudes et une lumière artificielle les traversait. Soupirs, de nouveau. Monsieur Dupont se retourna et, après avoir sourit, de satisfaction, sûrement, passa derrière Marion pour s’installer à sa gauche. Ses mains tremblaient légèrement et il semblait anxieux. Peut-être stressait-il … ?

Marion regarda alors ses confères. Tout au bout se tenait Déborah de Bellecour. Une femme à la beauté vulgaire. Seul son teint mat l’embellissait. Marion s’attarda sur ses lèvres, où un filme couleur rougeâtre était appliqué. Déborah s’appliquait pour que tout soit parfait : elle positionna ses couverts bien droits, l’assiette bien au milieu. Marion ironisa et se tourna vers son collège de droite. Amayelle Krysentel, professeur des Néposs. Marion n’eu le temps de décrire cette femme car les grandes portes s’ouvra. Les portes vomirent alors un flot humain. Des enfants, dont le chahut exaspérait Marion, s’amassèrent devant le directeur qui s’était rendu à leur rencontre…

La cérémonie commença. Chaque élève furent appelés un à un, et furent répartis dans les trois différentes maisons de l’académie : Aguilis, Néposs et Lectica. A chaque fois que le directeur prononçait le nom d’Aguilis, un petit sourire ornait le visage de Marion, directrice de cette maison. Elle remarqua immédiatement quelques potentiels apparents, se hâta sur d’autres personnes… Trente minutes d’attente et, enfin, la cérémonie fut finie. Marion s’ennuyait beaucoup. Elle ne sentait pas à l’aise parmi toutes ses personnes. Les élèves qui la pointaient du doigt aient les couleurs l’ennuyaient, la bonne ambiance l’ennuyait…

Marion était vêtu pour l’occasion d’une grande robe de sorcière noire, qui léchait le sol. Elle avait arrangé quelque peu ses cheveux. Quelques mèches rebellent avaient tout de même arrivé à orner le visage blanc de Marion. L’heure du discours sonna. Le directeur se leva et réclama le silence. Celui-ci évoqua le renouvellement du système de sécurité, afin d’empêcher les mangemorts de s’aventurer dans l’académie – se qui fit rire discrètement Marion. Le directeur assura aussi qu’il ferait de son mieux pour ne pas décevoir ses élèves… Le discours fini, le brouhaha recommença à harceler les oreilles de Marion…

« Bonne année, et bon repas ! ». Après que le directeur eut prononcé cette phrase, les tables furent envahies de mets copieux. Marion réalisa alors que son ventre réclamait. Malgré sa faim, Marion se contenta de planter sa fourchette sur une cuisse de poulet infiniment petite, dont quelques patates rôties vinrent gracieusement accompagné. Marion découpa délicatement sa viande et commença à manger lentement…

Lectica... Ainsi en avait décidé le miroir, et c'est donc là qu'elle irait. Ce n'était en soi pas une mauvaise maison, bien qu'elle ne pût s'empêcher de ressentir une pointe de regret à l'idée qu'elle n'étudierait pas la magie noire.
Non qu'elle voulût forcément en devenir adepte, elle était curieuse d'esprit, et aurait aimé avoir le choix en tre ce qu'on nommait "Bien" et "Mal", en connaissant également les deux parties.
Mais qu'importait, au moins les élèves de Lectica étaient-ils probablement sérieux et travailleurs, et elle pourrait mener des études dignes de ce nom.

Elle alla donc doucement s'asseoir à la table de sa maison. Il restait encore un bon nombre d'élèves à répartir, et elle observa les observa, calmement, s'amusant maintenant des émotions qui transparaissaient sur leur visage, ces mêmes émotions qu'elle avait éprouvées quelques minutes plus tôt.

Elle restait silencieuse, sans aller vers les autres, mais faisant malgré tout quelques efforts pour ne pas avoir l'air trop repoussante.

Puis la répartition se termina, et après un temps un homme, visiblement le Directeur, commença à parler, les informant des mesures prises pour repousser des "Mangemorts", terme qu'elle n'avait jamais entendu. Il faudrait décidément qu'elle trouve quelqu'un pour l'informer quelque peu sur le monde de la sorcellerie.
Le directeur leur souhaita ensuite bon appétit, et des mets apparurent sur la table.
Elle eut unpetit clignement d'yeux, étonnée, avant de se dire que, dans une école de magie, elle devait probablement s'attendre à ce genre de choses.

Puis une fille souhaita à tout le monde une bonne année avec véhémence.
Antigone tourna la tête vers elle, et lui lança un regard vaguement surpris, plissant légèrement la commissure de ses lèvres en guise de sourire.

Première Année Nombre de messages : 39 Date d'inscription : 17/12/2006

* Mangemorts *

Imperceptiblement, le mot avait fait sourire la demoiselle qui, à présent savait que son père en faisait partie. Amère, elle restait sans voix, s’avançant vers la table qui lui était prédestinée de part sa famille. Ses talons claquaient sur la pierre noble, et, repérant quelques visages, les cheveux de la blondinette se balançaient doucement à mesure de son pas.

Une fois arrivée à sa table, elle se posa, interdite. A sa droite, la fille qu’elle reconnaissait en potion. Elle ne pouvait pas le nier, la demoiselle l’intriguait, tant par sa prestance que son allure. Fronçant légèrement les sourcils, elle se tut, pour observer pendant plusieurs minutes la salle. N’étant que peu sociable, elle ne s’adressait qu’à ceux qui recherchaient sa paroles, n’appréciant guère les conversations futiles.

Le ciel de l’académie était en ce jour d’un gris morne, l’automne, tisane froide, pointant son nez au milieu de la grande salle. Quelques nuages le parsemaient, c’était beau… Beau… peu de choses apparaissaient ainsi à ces yeux, Divine aimait les choses simples. Elle se souvenait que, petite, elle se complaisait à s’asseoir dans les escaliers, au centre du brouhaha des tableaux familiaux, pour contempler une nature morte, seule image immobile du châteaux, hormis lorsque certains perturbateurs tentaient de croquer l’une des pommes de la coupe en cristal.

Divine avait l’habitude alors de froncer les sourcils, prenant son habituelle air d’enfant frustrée, pour finalement crier de sa voix mutine d’aller voir ailleurs si les poires étaient plus sucrées. C’était son tableau et chacun le savait. Hors de question d’en ôter le moins pépin de pomme où le grain translucide de raisin.

Et parfois, s’égarant à travers les couleurs et les formes, elle s’imaginaient vaquant à travers toutes les peintures du manoir, découvrant les choses sous un autre angle, plus merveilleux, plus idyllique. Mais l’utopie, elle n’y croyait guère depuis ces derniers temps, coupée de tous ses rameaux ancestraux.

Sa mère en premier, avait fait naître un sentiment d’abandon et de solitude, remplissant de nombreux flots les grands yeux bleus de l’enfant. Quand à son père, elle ne s’en remettrait jamais. Même s’il n’était pas mort, elle savait qu’elle ne le reverrait plus, ou alors simplement quand elle intègrerait à son tour le rang de serviteur du Lord, pour peut être, s’il était toujours en vie, lui parler.

Le revoir… Elle s’accrochait à cet espoir incertain, ce flot de doutes, cette abyme à ses pieds. L’impression que les roches s’effondraient sous elle, que l’univers basculait, que son monde parsemé d’étoiles et de paillettes était tout à coup devenu plus sombre. Sombre… Ces nuits qu’elle avait passé sur son balcon, où seul l’astre argenté l’écoutait, la laissant à son tour tous les mois, un jour seul, ne captant aucun rayon solaire.

Elle avait souvent réfléchit, analysé ce monde, dénué de charme et de sens. Les seules joies étaient éphémères, elles étaient naturelles. Au fond d’elle, elle haïssait ce semblant d’humanité grouillante tout en en faisant partie. Aussi, se haïssait elle…

Pourtant, elle avait quelques plaisirs, comme celui de ses chevaux, ses magnifiques bêtes, ailées ou non, ils étaient tous une source de liberté. Les Abraxan, les Ethonan, les Gronian et les Sombral en étaient les plus merveilleux. Elle en possédait de chaque race et s’amusait à parcourir l’immense parc de son château où chacun y demeurait, préférant les Sombrals depuis le jour où sa mère mourut, pouvant enfin apercevoir ces étranges animaux.

Elle s’évada de ses pensées pour finalement se pencher sur son banquet où multiples nourritures abondaient. A nouveau elle porta un regard à la fille des Aguilis, pour finalement attraper un verre de jus de citrouille.

* Ce qui est sûre, c'est que rien ne pourra égaler ma maison... *

Trop de souvenirs et d'habitudes étaient ancrées en elle, le changement était soudain, et pourtant, il faudrait s'y habituer si elle voulait progresser de telle sorte à devenir une grande sorcière.