Par une belle matinée de Septembre...

"Tais toi ! Tais toi je te dis !"

La jeune fille accéléra le pas. Ses cheveux noirs et bouclés volaient derrière elle, une masse compacte et sombre, qui lui faisaient un voile de laine, très utile pour les journées de grand froid. Mais ce jour là, il ne faisait pas froid, on n'était qu'en début septembre, le premier, pour etre précis. Le soleil, doux cercle d'aurore bordé de rouge, balayait la contrée de ses premiers rayons matinaux, qui apportaient chaleur et réconfort. Les nuages argentés s'éloignaient devant la splendeur de l'astre doré, formant une corolle de gris translucide au milieu du ciel encore tenté des dernière couleurs de la nuit. Un voile rose s'était levé sur le village, filtrant les rayons pour qu'ils soient les plus doux possibles, dessinant des ombres sur le sol clair.
Elena marchait seule, tête nue, pourtant, elle parlait, elle criait, elle s'énervait. Ses pieds chaussés de bottes longues à lacets soulevaient des volutes de fumée beige à mesure qu'ils foulaient le sol pavé et saupoudré de terre sèche. Elle jettait des regards à gauche et à droite, de ses yeux noirs brûlants et ravageurs, qu'on espérait ne pas avoir à croiser un jour. Enfin, si on était un couillard.

Elle marchait vite, très vite, elle tentait peut être de fuit quelque chose. Ou quelqu'un. La tête baissée.

" Mais tais-toi, je te dis ! Tu m'énerves !"

Et Dieu sait ce qu'il se passe quand je m'énerve. Je suis bien capable de déclencher des tornades et des tempêtes, je ne peux plus me contrôler, tout se mélange dans ma tête et tout ressort sans dessus dessous. Alors tu vas te taire, maintenant, ou je pète les plombs et tu finras en fumée.

L'ombre qui la suivait depuis tout à l'heure se mit à rire, puis s'estompa lentement. Elena leva les yeux au ciel, et lâcha un soupir à fendre l'âme. Elle ralentit, vérifia bien que celui qui l'importunait depuis qu'elle était sortie était parti, puis arrêta complètement de marcher et s'assit sur un banc de la ruelle.
Celui qui lui cherchait les noises n'était autre que l'un des esprits domestiques de Rose, sa grand-mère. Il aimait beaucoup Elena, surtout lorsqu'il s'agissait de lâ titiller. Il avait même poussé le bouchon jusqu'à venir la voir à Beauxbatons ! Elle se promit intérieurement d'ne parler à sa grand mère, le plus tôt possible.

La brume de l'aurore se dissipa totalement, laissant la place à un beau soleil d'été tardif. Elena soupira, jeta un coup d'oeil à sa montre. Elle était fatiguée, elle n'avait pas envie de bouger, elle était bien, là avachie sur son banc, à contempler les ruelles désertes. Et son rythme cardiaque, qui s'meballait à chaque fois qu'elle se mettait en colère, se mit doucement à reprendre une vitesse normale. Elle se calmait. Elle ferma les yeux.

Qu'est ce que je fais là, moi, déjà ? Ah oui, je dois aller acheter mes fournitures... La barbe... Où j'ai fourré ma liste ? Peut être dans mes poches... Non... Zut, je l'ai oublié dans ma valise ! J'en ai marre ! Qu'est ce qu'il me faut ? Une baguette, des bouquins peut être ? Ils sont vraiment prise de tête, avec leurs affaires... Je ferais bien de me lever vite fait et d'aller chercher cette maudite liste...

Mais elle était tellement fatiguée qu'elle ne parvint même pas à remuer. Elle était flemmarde, elle le savait, elle n'arrivait pas à combattre ce défaut horrible qui lui bouffait la vie. Doucement, elle entrouvrit les paupières, comme dans un rêve. La matinée s'annonçait belle. Les courses seraient pour plus tard.

Theo avait longtempshesité avant d'aller faire ses courses. Il angoissait toujours quand il connaissait pas les lieux. Pourtant il avait l'habitude de faire les courses lui même. Mais la c'etait différent.
Mais depuis qu'il savait qu'il allait a Beauxbtons, il avait en lui cette angoisse quie tait melée de joie.

Il avait fais toutes les libraires de la rue et avait enfin trouvé les livres dont il avait besoin. Il se dit qu'il aurait du prendre un sac car il marchait sans regarder ou il allait. Il etait parit a la recherche de sa baguette.

Il s'arrêta chez les vendeur de friandises et s'acheta quelques biscuits et un verre de jus de framboise puis il avait reprit son chemin tant bien que mal avec sa pile de livres sous un bras, son verre de jus de framboise et sa poche de biscuit dans l'autre .

Il continua son chemin et arriva dans les ruelles abandonnées et les passants se faisait plus rare mais Theo était dans ses pensées n'avait pas vu qu'il quittait le quarteir commerçant et trainait maintenant dans ces ruelles abandonnées.

Il faillit renverser une fillette, il rattrapa la fillete de justesse mais renversa une partie de son jus de framboise sur la robe de sa maman. Et comme tout le monde le sait le jus de framboise ça tâche.

Theo s'excusa, mais la femme se mit a hurler et lui demandait de s'eloigner car il etait trop dangereux ... et que si il ne savait pas marcher il fallait qu'il apprenne.

Theo était devnu tout rouge de confusion et il recula et la il s'entrava sur les bords du trottoire et s'etala a terre au pied d'un banc . Tout etait eparpille a terre livres, biscuits et le reste de jus de framboise. Heureusement le jus de framboise n'avait pas touche les livres.

Quand Theo voulut se relever il vit des pieds ... et ses pieds etaient reliaient a un corps. Il ramassa à toute hâte ses affaires. Puis il se leva et jeta un coup d'oeil à la jeune fille sur le banc.

- Je suis désole de vous importuner !
blabutia t-il.

*l'année commence bien ... je me fais deja remarquer ici et avec la chance que j'ai c'est une élève ....*

Des cris. Des cris, des hurlements, des braillements, même, pour être encore plus précis. Des beuglements qui tirèrent Elena de sa rêverie avec brutalité. Elle ouvrit tout grand ses yeux, ses pupilles se rétractèrent à la lumière du soleil. Un bruit de chute, maintenant, du gravier qui se déplaçait, toujours ces aboiements sourds. Elena aperçut une bourgeoise en robe blanche -avec une jolie tache pourpre- qui hurlait et sa petite fille qui se blottissait dans les larges jupes bouffantes. Elle se passa la langue sur les lèvres en voyant le jus rouge qui dégoulinait sur les volants, et se rendit compte à quel point elle avait faim et soif, le jus de framboise était ce qu'elle préférait au monde. Avec le jus de myrtilles, peut être. Et la confiture de groseilles. Elena avait une véritable passion pour les fruits rouges, qu'ils soient frais, en mousse, en confiture ou en gelée, elle les adorait, elle ne pouvait pas résiste plus d'une seconde devant un pot de coulis de cerise ou bien une tarte aux prunes. Son ventre émit un petit gargouillement pas très agréable.

Les vociférations perdirent de l'empleur, puis s'éloignèrent, et la bourgeoise acariatre disparut de son champ de vision. Elle entendit alors des petits couinements qui provenaient d'en bas. Baissa les yeux, et... découvrit une forme allongée à ses pieds qui tentait de rassembler tant bien que mal ses affaires, la veste couverte de poussière. Elle se leva aussitôt et l'aida à se relever. Ses bottes noires crissaient sur le sol, produisant un bruit aigü et très irritants.

Elle vit que le jeune homme venait d'éparpiller totalement sa collection de livres et commença à partir à la conquête de ceux ci. Elle en trouva un sous son banc, un autre en plein milieu de la route, un troisième, plus dur, sous une gouttière, un quatrième avait échoué sous une jante de carriole et elle aperçut le cinquième à moitié enfoui dans la terre sèche. Elle les ramassa tous et les tendit au garçon qui se relevait péniblement.

"Tiens, tes livres ! Tu es passé faire les courses ? Moi, je n'ai aps ma liste sur moi, je les ferais plus tard !"

Elle aperçut son reflet dans la vitre salie d'une maison. Droite comme un pic pour manger quelques centimètres de plus, le dos creux, vêtue d'une longue robe noire aux jupons bouffants, tel que Rose aimait la voire, chaussée de longues bottes noires à lacets qui montaient jusqu'aux genoux. Ses cheveux noirs et bouclés, longs jusqu'à la poitrine, étaient rejetés en arrière et enroulés en torsade sans vraiment être attachés, pour ne pas qu'ils lui arrivent dans les yeux. Elle posa son regard d'ébène sur le nouveau venu. Un regard... indécryptable, principalement car on ne pouvait pas sonder des yeux dont la pupille était de la même couleur que l'iris.

"Tu es nouveau, comme moi ? Je vois que tu commence bien ton année ! C'était qui, la vioque qui t'insultait ? Tu la connaissais ?"

Elle lui sourit. Elle n'était pas méchante, juste un peu intimidante quand on ne la connaissait pas.

J'espère que je ne lui ai pas fait peur... Je fais peur ? Bon, d'accord, je ressemble à une vieille sorcière du siècle passé, mais bon... Oui, je sais, mon regard me fait peur à moi même, mais après tout, c'est un sorcier, non ? Il a une baguette. Un sorcier n'a pas peur d'yeux sans pupilles, je crois... A moins que ce soit un trouillard. Oh, et puis j'en sais rien.

Theo ramassait ses affaires les livres éparpilles partout sur le sol. Ils les époussetait rapidement. Puis il jeta un coup d’œil a son jus de framboise renversé, qui était une tache rosâtre sur le sol
Il était un peu dégoûté lui qui se faisait une joie de le boire. Cela sera pour une autre fois.

Il s’essuya les mains pleines de poussière discrètement sur les manches de sa robe de sorcier. Puis il regarda la jeune fille aux pied desquels il avait atterrit. Il était très gêné mais ses joues avait vire au rouge.

Elle avait ramassait quelques-uns de ses livres tombaient a terre. Il aurait tant aime disparaître a ce moment comme souvent. Il aimait pas ce genre de situation, bien qu’elle soit courante pour lui de se retrouver dans une situation ridicule. Ses parents lui avaient maintes fois répétés que le ridicule ne tuait pas … mais cela ne rassurait pas Theo. Car lui il était mort de honte. Mort de honte c’est pas seulement une expression pour Theo en effet dans Theo dans ses situation devenait tout rouge, avait du mal a parler, et il commençait toujours ses phrases par « Je suis désolé… »


Elle lui tendait les livres, Theo après quelques hésitation les prit. Il la regarda et vis son regard qui avait quelque chose de .. bizarre, ou de peu commun. Mais il ne savait aps quoi.. Car Theo évitait le regard de la jeune fille et préférait regarde ailleurs pour cacher, il s’en voulait d’être si maladroit.

- Merci je.. je vous remercie de m’avoir aidé, je suis .. si si maladroit

Il essayait de reprendre le dessus sur la panique interieur. Pour paraître a peu près normal a la jeune fille. Il comprit a ses mots qu’elle était aussi une élève.

* elle doit me prendre pour un fou…*

- oui j’étais en train de faire les achats pour être prêt pour la rentrée et puis je me suis un peu égaré. C’est pas facile quand on est nouveau et surtout étourdie.

Il esquissa un sourire et croisa son regard et il vit un je ne sais quoi dans son regard noir. Pas quelque chose de désagréable mais plutôt fascinant.
Puis comme elle le questionna sur la mère de famille sur qu’il avait renverse une partie de son nectar de gourmandise. Plus il parlait et plus sa confiance revenait en lui et le stress s’évacuait.

-C’est qu’elle avait plusieurs raison d’hurler, cette dame … J’ai heurté sa petite fille et quand j’ai voulut la retenir j’ai taché sa belle robe...

Puis comme pour se justifier il ajouta

- J’aurais pas du, mais je pouvais pas laisser la fillette tomber. Quand j’ai renversé mon verre de jus de framboise fraîche sur sa belle robe le visage de la femme s’est transforme et j’ai crut qu’elle allait vraiment m’agresser. Elle était hors d’elle… Et pour couronner le tout patatra je me suis ecrasé a terre .. enfin ça tu l’as vu…

Puis il haussa les épaules et eut leva une main au ciel, comme si il allait annoncer une fatalité….

- je suis Theo Mallet, Theo l’as des gaffes.

Elena sourit gentiment, un petit sourire de compassion. Le jeune garçon avait l'air terriblement mal à l'aise. Elle lui donnait à peut près douze ans, comme elle. Il s'embrouilla un peu dans ses paroles, son regard fuyait, comme s'il s'excusait d'être là. Elena lui tendit une perche en lui parlant de son accident, il la saisit et se mit à raconter avec précision ce qui lui était arrivé, sa timidité semblait s'évacuer progressivement. Quand il finit par lui dire son nom, le petit sourire qu'elle avec esquissé s'agrandit. Oui, Théo, elle en avait entendu parler, il était un Néposs tout comme elle, un préfèt, même. Elle était heureuse de rencontrer quelqu'un qui était exactement dans le même secteur qu'elle, ce qui pourrait être bien pratique car il seraient souvent ensemble, et donc s'en faire un ami lui plaisait bien. Elle lui tendit la main, ne s'attendant pas tellement à ce qu'il la serre, simplement pour faire le geste, et déclara :

"Elena Seprensa, enchantée ! J'ai entendu ton nom lors de la cérémonie, et toi aussi, tu as été envoyé à Néposs ! Tu vois, c'est marrant, on est dans la même maison mais on ne se ressemble pas du tout."

Enfin si, un peu quand même, je suis une grande bordélique même si je m'y retrouve souvent dans mon bazar, il est gaffeur. Bon, moi j'essaye de pas trop rentrer dans les gens mais... ah oui, et on aime tous les deux le jus de framboise !

Il faisait chaud, et Elena commenca à maudire sa robe noire d'hiver. Elle se demanda un instant si elle pouvait vraiment se déshabiller devant Théo, qui ne devait pas être accoutumé à ce genre de pratiques, et opta pour la solution de se retourner. Elle défit les lacets de sa robe sur le côté, les dessea, atrappa le col , se pencha et fit lentement glisser la robe. Quand elle se fut entièrement débarassée du tissu noir encombrant, elle était toujours en robe, certes, mais blanche, et beaucoup plus légère, et surtout moins bouffante. Comme ça, au moins, elle n'avait plus l'air d'une mamie en deuil. Elle prit la robe en boule sous son bras et la posa sur le banc.
Le soleil était beau, chaud, il resplendissait, tel un disque d'or planant au dessus de la ville. Elena se surprit à le contempler.

"Tu aimes l'été ?"

La question était venue toute seule. Il fallait bien dire quelque chose. Elle, c'était sa saison préférée, la saison des fruits rouges aussi. Elle se souvint un instant des journées de soleil passées à ramasser les groseilles, à les fourrer dans sa bouche et à se mettre du jus partout, et une petite poignée de temps en temps dans le panier. Elle, et ses cousins, ramenaient les provisions à grand mère, et ensemble, il faisaient les confitures les tartes, les pots de gelée, les coulis, même les glaces. Elena aimait s'asseoir près de Rose et la regarder faire, de temps en temps, son petit doigt s'égarait sur la table de préparation et allait se tremper dans la mixture, puis se portait à sa bouche. Rose la réprimandait gentiment, lui disait qu'à ce rythme là, il n'y en aurait plus ; mais il y en avait toujours beaucoup trop, et à tous les repas Elena pouvait manger ce qu'elle préférait au monde.
La jeune fille soupira. C'était le bon temps, mais maintenant, elle avait douze ans, elle était trop grande pour ce genre d'enfantillages. Elle aimait toujours énormément les fruits rouges, certes, mais depuis quelques mois, Rose ne préparait plus ses confitures, elle préparait sa rentrée. Durant tout l'été, au lieu d'aller cavaler dna sle verger, Elena avait étudié.

"Je..."

C'était bizarre, tiens. De fil en aiguille, elle en était venue à penser à ses parents.

"Non, rien..."

Elle n'avait pas envie d'en parler. Pas maintenant. Sa relation avec Théo était encore trop fragile, et elle ne voulait pas gâcher cette journée qui avait si bien commencé. Son sourire réaparut, naturel. Elle avait bien aimé ce que disait Théo sur les saisons, et il n'avait que trop raison. Elle se souvenait de ces longues promenades, main dans la main avec Natan, au milieu de la palette d'ocre et de rouge, les feuilles mortes craquant sous leurs pieds. Le soleil caché par des nuages translucides, qui baignait la campagne d'une lueur dorée. Ils s'étaient embrassés sous un chêne d'où pleuvait des milliers de feuilles orangées, elle se souvenait encore des lèvres douces de son ami, c'était le moment de l'automne qu'elle préférait. Il avait été le seul qu'elle avait aimé à ce jour ; il avait déménagé.

L'hiver... l'hiver lui inspirait principalement la neige, son petit village où elle vivait avec sa grand mère était la proie des déluges blancs. Avec Noala, sa petite cousine, et ses nombreux cousins, ils se roulaient dans le tapis blanc en criant et en chahutant. Puis, quand il s'étaient bien amusés, ils rentraient en frisonnant et Rose leur servaient à boire : de la tisane au miel pour les grands et du chocolat chaud pour les petits. Enroulés dans des grandes serviettes, dégoulinants de neige fondue, ils buvaient assis au coin du feu et se racontaient des histoires, tandis que Rose, les lunettes sur le nez, corrigeait les copies de ses étudiants.

Le Printemps était aussi une très belle saison. Elena ne reçevait pas ses cousins pendant les vacances de Pâques, mais elle aimait beaucoup aller dans les champs, au lever de l'aurore, dans les champs encore humides de rosée, et courir jusu'à avoir les joues rosies par la fraîcheur matinale et le bas de la chemine de nuit trempé. Elle s'allongeait dans l'herbe, femait les yeux, et sentait le soleil levant caresser sa peau nue. Les oiseaux pépiaent joyeusement, et Elena se rendormait parfois, si bien que si elle n'était pas rentrée aux alenours de dix heures du matin, Rose était sûre de la retrouver endormie au creux de la vallée verdoyante, un sourire au lèvres, petit point blanc et noir au milieu de tout ce vert.
Elena releva la tête et fut surprise de constater qu'elle pleurait. Nostalgie... la nostalgie l'envahissait. Mais elle ne devait pas montrer ses faiblesses. Elle s'essuya rapidement les yeux du revers de sa manche, qui devint passablement gris, puis demanda à Théo d'une voix que l'émotion avait hachée :

"As tu des passions dans la vie ? Des choses que tu aimes par dessus tout ?"

Elle voulait en savoir plus sur ce garçon. Sur ce garçon qui, en quelques mots, l'avait fait revenir des années en arrière, l'avait transportée dans le monde de ses souvenirs. Loin. Très loin.
Je sens que je vais bien m'entendre avec lui... Et puis j'aime bien la couleur de ses yeux...

Elle posa son regard d'ébène sur lui, sans sourciller. Peut être serait il un des rares à voir autre chose que de l'intimidation et de la dureté féroce dans ses yeux noirs ? Elle vit son reflet à nouveau dans le miroir sale et éraflé de la boutique d'en face. C'était vrai qu'il était dur, son regard, implacable même, et elle n'y pouvait rien. Si il lui arrivait parfois, et même assez souvent, de se mettre encolère, elle pouvait aussi être très gentille, mais son regard ne changeait pas, il était intransigeant et fixait avec détermination. Elle se fixa, elle se regarda, elle prit peur. Maintenant, elle comprenait pourquoi certaines personnes la fuyait. Elle avait un regard de dictateur. Pire, de psycopathe.

Son regard pouvait être bizarre même un peu violent, mais Theo sentait que ce regard cachait autre chose si on le regardait bien. Il connaissait la peur du regard des autres. Il les connaissait ses regards moqueurs, et hypocrites : mais le regard d’Elena n’etait pas de ceux la. Il faisait mentir cette phrase que Theo aimait bien « Les yeux sont le reflet de l’âme » . Mais sur lui en plus ce regard exerçait une sorte de fascination.

Elle ne voulait rien dire elle préférait se protéger, Theo lui donna raison. Lui non plus ne donnait pas sa confiance comme cela ; Il fallait qu’il connaisse les personnes avant de donner sa confiance.

Il haussa les épaules en lui faisant signe qu’il comprenait et ils e rendit compte de son indiscrétion :

- oui je comprend je suis indiscret, je m’excuse….

* mes passions ?? oui mes passions … *

La première qui lui vint à l’idée était les framboise.. ce qui le fit sourire. Puis il se reprit il en avait plein des passions. Mais la première était de loin la lecture. En ce moment il lisait un livre qui parlait d’un vaisseau spatial faisant fuir des humains de la terre. Il pouvait lire pendant des heures sans s’arrêter. Il se revoyait durant les jours de pluie il lisait livre sur livre sans jamais se lasser..
Il aimait aussi la nature et une grande passion pour les jeux de toute sorte mais avec une légère préférence pour les jeux d’énigmes

Il aimait aussi écrire mais ca c’etait une passion personnelle qu’il n’avouait jamais aux autres. Il écrivait seulement sur son cahier personnelle. Un cahier secret, ou carnet de bord. C’etait Sian sa petite voix qui lui avait conseille d’ecrire.

- J’adore lire . Je peux dire que c’est une véritable passion. Et j’aime beaucoup me promener dans la nature, voyager et rencontrer de nouvelle civilisation. J’adore aussi jouer avec des enigmes. Voici mes principales passions. Mais j’ai d’autres passion qui est plus important c’est les gens que j’aimes ma famille et mes amis.

Et toi.. quelle sont tes passions ?


Il parlait avec une certaines joie de ses passions. Mais il avait hesite a poser la question. Car il n'avait pas envie qu'elle le trouve indicret encore une fois. Cetait normal cela faisait a pein e 5 minutes qu'ils se connaissaient.

Il posa ses affaires sur le banc car elle commençait à l’encombrer pour parler ,tout en attendant sa réponse.

Elena garda un regard songeur. Elle commença à se caresser les cheveux, de longues boucles noires que sa grand-mèrz adorait coiffer. Rose était une mordue d’esthétique, et son plus grand rêve était de faire de sa petite fille une figure de mode. Il était vrai qu’Elena n’était pas moche, elle avait la minceur avec elle, et des cheveux facilement coiffables. Rose leur faisait subir mille et uns tourments, les torsadait dans tous les sens, leur faisait adopter des positions étranges, retenus par des dizaines de pinces et de barettes. Elena aussi, aimait bien ses cheveux. Surtout lorsqu’il s’agissait d’entortiller ses boucles rondes et molles autour de son doigt, lorsqu’elle réfléchissait. Elle faisait ça souvent.

Pendant quelques secondes, elle réfléchit, mais elle ne mit guère plus de temps. Elle avait trois passions clairement définies, elle ne pouvait pas le nier. Son regard dériva vers le visage de Théo, qu’elle posa sur les yeux marron clairs.

Je lui dis ? Même s’il va me prendre pour une folle ?

« J’ai trois passions dans la vie »

Elle préféra s’asseoir. Pour se laisser le temps de parler.

« Premièrement, les fruits rouges. J’adore les fruits rouges, j’en raffole, aussi bien la framboise que la groseille, je les aime en confiture, en gelée, en tartes, en coulis, en tout ce que tu veux. Je ne peux pas résister devant un bosquet de myrtilles, d’ailleurs, grâce à cette gourmandise, je connais très bien les lessives. Il est très difficile de manger des fruits rouges sans se tacher, et j’ai nettoyé plus d’une chemise de nuit »

Elle sourit gentiment. Cela lui rappelait de bons souvenirs, comme ceux où elle se bafrait allègrement. Et de moins bons, où elle lavait ses vêtements pleins de jus sucré car elle n’avait pas été capable de manger proprement. A huit ans, elle connaissait plus de cents produits différents, et savait par cœur leur utilité et pour quels fruits il vallait mieux les utiliser.

« Deuxièmement, les chapeaux. Depuis mon enfance, j’ai une passion avérée pour les chapeaux. A plumes, à gallons, en soie ou en satin, à rebord, melons, avec voilette, sans, je les connais tous également. Mes plus belles journées d’hiver étaient celles passées dans les grands magasins à essayer les chapeaux, à les comparer, sans jamais rien acheter, bien sûr. Je n’avais pas assez d’argent, ma collection personnelle se résumait à un chapeau melon et à une capeline de toile. »

Là, encore, elle se remémora son passé. Elle ne comprenait pas comment ce jeune garçon faisait pour avoir autant d’influence sur elle. Avec quelques mots, il la faisait revenir en arrière, dans son passé, dans ses souvenirs les plus enfouis. Elle croisa son regard dans la vitre ébréchée, et son air perdu la surprit elle-même. Elle était ailleurs. Dans le monde de ses souvenirs.

« Troisièmement et dernièrement. J’aime les mots. J’aime les belles phrases, j’aime les livres, mais j’aime surtout parler. C’est pour ça que je prend souvent un peu de temps entre chaque virgule, pour bien savourer ce que je vais dire. C’est une passion comme une autre, après tout. »

Et plus tard, j’écrirais. C’était son langage de petite fille, ce qu’elle avait dit à la psychologue qui l’avait prise en charge lorsque ses parents… enfin bref elle venait lui rendre visite deux fois par semaine chez Rose et parlait avec la petite, qui était plus que jamais ferme et décidée. Elena lui avait annoncé tout de go qu’elle serait écrivain plus tard, et que rien ne la ferait changer d’avis.

C’était avant que je découvre mes pouvoirs. Mais je sais que la vérité sort de la bouche des enfants. Je devrais me faire plus confiance, et suivre mon cœur, au lieu de celui des autres…

Theo fut etonnait quand Elena parla de sa première passion, c'était la première chose qui lui était venu a l'esprit les fruit rouges etsurtout les frampboise. Il n'avait aps abordé le sujet il avait preféré prendres des sujet plus neutre pour moins se decouvrir.

Il revit dans sa tête les milles une pâtisserie aux fruit rouges qu'il adorait les tares tes aux fraises, les charlotte au framboises avec un petit coulis de cerise, des soufflés aux groseilles et aux cassis.....
Il se revit ce que la gourmandis lui faisait faire monter dans les arbres chercher des cerises, passer des journées a ramasser des framboises ou des myrtilles.
Depuis sa jeune enfance Theo adorait ca et tous les jours, lors de la saison d'été il aimait bien boire son verre de jus de framboises fraîches.
Une fois même il etait resté perché sur un cericier toute une nuit car il aviat fait tomber l'echelle de l'arbre. Il dut attendre qu'un personne passe par la.

Cette gout pour ces fruit etait poussé à l'extreme car ils avait tout ce qu'il y'avait a savoir sur ces fruits leurs histoires, leur cultures, leur anatomies....
Il salivait rien qu'en entendant Elena parle des fruits rouge et son regard s'etait eclairé.

- un jour je te ferais gouter de ma specialité aux framboises, si on peut cuisiner à l'ecole....

* deja un grand point commun*

Puis il l'ecouta sur les chapeaux avec interêt. Lui ne s'interresse que peu aux vetement; Il n'avait jamais vraiment fais a ce qu'il porter.
Il porter les affaires car elles etaient confortable, pratique, ou chaude, ou bien aéré.. mais tres rarement parce qu'elles etaient belles. Il s'imagina tres bien Elena avec toute sorte de Chapeau. Il se disait que ca devait bien lui aller.
Puis il se souvent de sa vielle tante Artemia qui portait un grand chapeau avec des plumes viollette. il trouvait ce chapeau laid.

Theo commenca à avoir mal aux jambes a force de rester debout qu'il s'installa sur le banc tout en ecoutant la jeune fille. Il croisa les pieds . Il avait des nouvelles chaussures que ses parents luiavaient offert et ellle commencaient a lui faire mal surtout aux bout des orteilles

Et quand eelle annonca saz troiseme passion Theo, fut agrablement surpris

*ca fait deux points commun *

Il aimait aussi les mots. Jouer, jongller avec eux comme le ferait un acrobate.
Il aimait ecrire des devinette. cacher des mots par des metaphores... et donner le plaisir de chercher aux autres . Il aimait bien aussi chercher d'ouvenait les mots et leurs histoires.....

Theo regard Elena et lui fit un sourire e dit

- de bien belles passions je pense que l'on a pas mal de point communs ....

Puis il lui demanda pour en savoir un plus sur elle

- tu viens de quelles region ???

Theo n’avait pas vu le temps passé en la compagnie d’Elena mais il était déjà midi et l’horloge donnait l’heure de ses 12 coups. Il regarda la jeune fille de faire ses lacets. Avec cette chaleur c’était pas étonnant. La ruelles étaient bien silencieuse de ce côte de la ville. Même cela pouvait devenir d’un triste. Seul maintenant deux eleves sur un banc etaient encore la. Ce silence donnait à Theo une drôle d’impression. Une impression d’un certain malaise mais cela s’effaça presque aussitôt quand il regarda Elena défaire ses chaussures. Il eut une phrase banale

- Oui il fait chaud …

Il trouvait nul ces phrases mais si nécessaires aux relations humaines.
Il l’écouta parlait de sa région. La côte ouest, l’ocean. Il se rappellait de ses vacances dans le sud ouest de la France. Ila avait découvert l’océan, il avait découvert l’amitie avec son premier et seul ami qu’il n’ai connu ; Pablo. C’etait un garçon de son age qui arrivait d(‘Espagne. Et ils avaient de suite lié amitié et avaient partagé tout leur été ensemble ; Il s’étaient dit qu’il se retrouverait l’année suivante. Mais Pablo lors de son voyage retour chez lui eu un accident de voiture et après avoir été transporté à l’hôpital, il décéda. C’etait l’année derniere mais c’etait encore frais dans la tête de Theo.
Mais il préférais garder que les bon moment de cet été et Pablo vivrait toujours dans ses souvenirs.

- tu as bien de la chance de vivre dans une si belle region, je suis allé un été sur la côte il y’a deux ans.

Puis elle lui posa la question, il se mit la main dans les cheveux pour relever ses meches rebelles qui retombaient aussitôt devant son nez.

- non moi je viens pas de la ville mais d’un petit village dans le Nord de la France. C'est pas une belle region, c'est plat mais j'aime bien cette region


Pas vraiment une belle région ni un beau village. Mais ses parents étaient originaire du sud de la France. Souvent ses parent lui avaient explique pourquoi ils avaient fui Paris et ils ne s’étaient pas installés dans le sud. Leur amour. Un eleve qui se marie avec l’infirmière de son école cela fait un scandale. Pourtant son père était un sorcier puissant, il avait fait ses études a Beauxbatons et terminait premiers de l’école chaque année.

La jeune fille lui tendit le papier et pour lui lire ce qu’il y’avait dessus. Il prit le papier. C’est vrai le papier était petit ; Theo le rapprocha pres de ses yeux et fronça les sourcilles. Il y’avait marqué une petite phrase manuscrite. Apres quelques secondes d’inspection du papier, il releva la tête vers Elena et lui sourit. Il avait réussit a déchiffrer le message. C’etait comme un message coder une enigme .. Theo trouvait ca amusant.

- je crois que je peux lire « Ne pas oublier le livre bleu » Voilà si tu vois ce que ca veut dire .

Puis Theo entendit les gargouillit d’Elena et se demanda si il oserait l’inviter a manger. Il hésita quelques secondes. Se mordit les lèvres supérieur et dit d’une voix presque géné

- je peux t’ »inviter a manger avec moi ? enfin si tu veux pas tant pis ….