Achat ...

Nous étions alors le 1er Septembre et la rentrée scolaire approchait pour un jeune garçon de 11 ans qui s’apprêtait a rentré à Beauxbatons pour la première fois. Son père et lui avait alors réservé une chambre dans une auberge assez fréquentée de l’allée bleue pour les chambres douillettes et la bonne odeur de café qu’elle dégageait le matin.

Emerick alors avait été réveillé par son père qui avait laissé entré dans la chambre du garçon le soleil en ouvrant les rideaux. Celui-ci lui avait annoncé qu’il ne viendrait pas avec lui pour faire les boutiques et qu’il devrait se débrouillé avec l’argent qu’il lui procurerait soit 300 Gallions.
Même si le jeune garçon aux cheveux blonds et aux yeux noisette avait tout d’abord fait la mou il avait accepté au bout de quelques minutes. Il trouverait bien des élèves de première année à Beauxbatons. Du moins il espérait …

S’habillant dans une tenue des plus normale pour un sorcier de son âge il sortit de l’auberge dans laquelle il résidait et sortit alors avec 300 Gallions en poche. Il était perdu parmi toute cette foule qui se bataillait pour rentré dans une boutique et puis vit au loin, une boutique destinée a la vente d’une baguette magique et a côté de cette même boutique se trouvait une boutique pour les robes de sorciers.

* Ah! Bah tout va bien, je n’ai pas eu longtemps a cherché *

Tout d’abord Emerick décida de se rendre dans le magasin de baguette, c’était le minimum pour enfin posséder le titre de sorcier … Il rentra donc dans cette boutique qui semblait assez ancienne et poussiéreuse … Un vendeur assez âgé tenait la boutique et lui fit essayé plusieurs baguettes puis enfin au bout d’une 15aines de minutes il en acheta une qui lui convenait parfaitement. Puis faisant un dernier au revoir au vendeur il se dirigea vers la boutique de cape pour les sorciers, celle-ci était déjà plus moderne mais déjà plus fréquentée que l’autre.
* Il y en a du choix dit donc !! *

Emerick chercha le rayon qui était destiné aux capes de son âge et le trouva … La vendeuse s’approcha alors d’Emerick lui demandant si celui-ci avait besoin d’aide, mais il refusa protestent n’avoir pas encore trouvé son bonheur. Puis chercha encore

Tandis que notre cher Emerick recherchait la cape idéale avec qui le courant allait passer convenablement pour se familiariser avec elle pendant toute une année voire plusieurs, une demoiselle à la chevelure noire et aux yeux nippons, bien qu'elle soit écossaise, entra dans le magasin accompagnée de personne d'autre qu'elle-même, c'est donc avec une vision bien égocentrique d'elle que je vous présente mademoiselle Clarisse Kheels, qui avec un petit panier suspendu à son bras droit, possédait déjà à son actif quelques achats. Sans qu'elle ne s'en soit rendue compte, pendant tout le temps où elle était venue faire ses achats, à chaque fois, elle rencontrait en chemin Emerick, n'ayant pas aperçue depuis sa présence.

Elle ne s'en était pas sentie vexée, puisqu'elle venait à peine de comprendre le tout, aussi, elle salua la vendeuse, et s'approcha du rayon où se trouvait Emerick, faisant glisser les ceintres sur lesquels étaient suspendues les capes mises en vente, et pour la plupart elles étaient encore trop grandes pour sa silhouette assez fluette, mais voilà que l'une d'elle lui suffit...elle possédait un haut ressemblant fortement à celui d'un tailleur, et forcément mettait en valeur le peu de silhouette qu'elle pouvait posséder, aussi, elle le prit en main, et vint à l'essayer avec la vendeuse la conseillant avec son petit air de commerçante ne cherchant qu'à vendre les mérites de son produit. En tout cas, ce fut en l'ayant sur les épaules, que Clarisse apprécia le style de cette robe qu'elle se décida à prendre...pendant que la vendeuse lui demanda d'attendre, le temps pour elle de trouver une taille un peu plus petite pour la cape dans la réserve du magasins, Clarisse se remit à chercher au cas où une autre cape qui lui plairait, mais il n'en fut rien...

Elle tomba par hasard dans le rayon des "hommes" et pourtant il n'y avait aucune différence entre les deux sexes dans ce domaine, mais certains critères prêtaient à croire qu'ils seraient plus accommodés à l'un des deux...
Elle revint dans le rayon de Emerick à reculons, et ce fut quand elle se retourna que sans faire exprès, elle le poussa légèrement, celui-ci bascula légèrement en arrière mais rien de confus ne se produisit, fort heureusement...
Elle ne savait comment s'exprimer, puisque son élocution française n'tait pas encore au point...en plus, étant toute seule maintenant, il fallait qu'elle apprenne à maîtriser la langue française...

"Oh! Excusez-moi! Je suis...désolée!"

Un petit accent anglais se refléta à travers son langage.
Elle se mit à sourire, un sourire assez coincé puisqu'elle était plutôt gênée...

"J'espère que je ne vous ai pas...blessé?"

Un ton interrogatif prouvant son doute! Avait-elle employé les bons mots? Quouqu'il en soit la vendeuse n'était pas encore revenue...

Emerick fut assez surpris d’être bousculé par une jeune fille qui avait apparemment son âge. Elle semblait elle aussi chercher son bonheur parmi toutes les capes que la boutique proposait aux clients. Il laissa apparaître un léger sourire sur ses lèvres fines pour lui faire comprendre que cela n’était pas très grave et remarqua très vite son accent anglais, elle devait en être originaire puis pris la parole.

"Oh non ! Tu ne m’as pas blessé. Je me présente Emerick DePuygarrig. "

Emerick avait adopté un ton courtois, tout en employant le tutoiement, il avait toujours détesté le vouvoiement même si il devrait s’y conformé durant ses 8 années de séjour a Beauxbatons.
Il se remit donc encore a la recherche de cape, tout en attendant d’avoir une réponse de la part de la jeune fille a l’accent anglais qui lui faisait face.

* Finalement j’aurais fait la connaissance de quelqu’un même si elle n’est pas dans ma maison*

Les minutes passèrent avant que le visage de cette jeune fille qui l’avait percuté ne lui revienne en tête. Effectivement, Emerick avait fait plusieurs boutiques et sans faire attention était passé devant cette fille.

" Hey! Dit on c’est déjà croisé?! "

Apparemment le jeune homme ne semblait pas détester sa compagnie, il le lui montra par un simple sourire réchauffant le coeur de la demoiselle un peu perdue dans l'allée bleue bondée de monde, et de magasins en tout genre, pouvant compléter sa liste de fournitures pour sa premiere rentrée à Beauxbatons.
Il possédait un ton courtois, un vocabulaire apparemment assez développé pour aider Clarisse à en apprendre plus sur les comportements français, autant par le langage que tout autre chose! La cuisine par exemple, les formes de politesse et j'en passe...elle ne put s'empêcher de lui rendre son sourire, un peu forcé encore était-il, elle était assez réservée et avait du mal à communiquer directement avec les gens qu"elle ne connaissait que depuis quelques minutes...voire quelques secondes, puisque tout était allé si vite pour le moment!!

Elle examina de la tête aux pieds le jeune homme se faisant prénommer Emerick, elle ne retint pas son nom cent pour cent français, et s'accommoda plus facilement au prénom! Après tout, elle ne pouvait pas tout mémoriser...

"Moi c'est, Clarisse Kheels!! Enchantée de te connaître..."

Elle avait pour une fois su communiquer brièvement et avec une certaine efficacité avec un français, une personne ne faisant pas partie de sa patrie qu'elle affectionnait, malgré les mauvais souvenirs qu'elle y avait vécu tout au long de sa vie.
Voilà que la vendeuse se présenta de nouveau à la petite sorcière, s'approchant d'elle, mais étant interpellée par Emerick...elle se retourna vivement, son regard innocent trop craquant prenant place sur son visage, ses cheveux virevoltèrent pour se replacer convenablement sur ses épaules...elle cligna des yeux, tic qui lui était propre, et se mit à réfléchir...

"Certainement...il me semble que l'on s'est souvent croisé today!!"

Ah! C'était à prévoir! Elle inséra un nom anglais dans sa propre phrase, aussi, elle s'en retrouva confuse, et plaça une main désolée sur ses lèvres comme pour s'empêcher d'en dire plus! Mais elle voyait tout d'un bon oeil, et sourit à Emerick spontanément, lui demandant d'attendre, tout en continuant à rechercher sa cape, tandis qu'elle s'en alla payer avec l'argent qu'il lui restait l'un de ses derniers achats...

"Merci madame!"

finit-elle par dire après avoir payé sa cape, elle s'en alla rejoindre Emerick, et avec un air interrogateur et fortement enfantin, elle l'interrogea...

"Dis! Tu vas à Beauxbatons? Tu fais des commissions pour la rentrée? Et tu dois être en premiere année, toi aussi..."

Elle lui adressa un sourire plutô réjoui, preuve qu'elle se sentait rassurée aux cotés du jeune Neposs...

Emerick était ravi d’avoir fait la connaissance d’une jeune fille qui était de son école et avait le même âge que lui … De plus celle-ci semblait assez agréable et gentille il ne serait donc pas un problème pour Emerick de s’en faire une amie … Du moins il espérait.
Il ne fut d’ailleurs pas plus étonné lorsque Clarisse se présenta, elle possédait un nom purement anglais et cela ne dissimilait pas ces origines anglaises.

Attendant que Clarisse finisse son achat avec la vendeuse il jeta un dernier coup d’œil aux capes puis trouva enfin son bonheur et interpella une autre vendeuse moins commerciale que l’autre et plus impatiente. Heureusement pour cette jeune vendeuse aux cheveux bruns et longs, le jeune Néposs avait déjà fait son choix … Il ne fallut pas plus d’une minute a la vendeuse pour empocher les gallions dans la caisse et dire au revoir a son client Emerick qui était assez heureux lui aussi de son achat …

Puis quand enfin Clarisse revint a proximité d’Emerick elle lui posa des questions. Celui-ci répondit avec une simplicité et breveté rare … Les discutions n’étaient pas son fort et il préférait largement resté dans son coin sans aucune relation. Mais il savait qu’il devrait grandir dans cette école avec des gens de son âge et qu’il devrait donc se faire a la vie en collectivité alors il débuta dés le départ en adressant un large sourire à Clarisse.

« Oui, je vais à Beauxbatons! »

Puis pour répondre a la question des commissions il montra les objets qu’il avait acheté en les tendant devant les yeux noir de jais de la jeune fille qui lui faisait face.

« Et oui, je rentre en première année »

Puis répondit au dernier sourire de Clarisse avec lui aussi un sourire laissant dévoiler une gentillesse et une légèreté assez agréable a regarder …

« Je suis content de rencontrer quelqu’un qui est à Beauxbatons et de qui plus est, rentre en première année aussi! Si tu veux on peut faire nos achats ensemble! Je pense pas être le seul a être perdu parmi toute cette foule qui est désagréable … »

Les deux ensorcelereurs de beauxbatons se faisaient face, la moindre des choses pour bien s'entendre, était de savoir déclarer chacune de ses répliques avec sincérité en regardant droit dans les yeux la personne concernée, et sans nul doute, dans ses propos, Emerick était plus que sincère, même qu'il proposa à Clarisse de se joindre à elle pour faire ses achats en sa compagnie qui devait lui être charitable, car les relations que possédaient la demoiselle, la savaient plus que douce, mais un peu timide, alors forcément, il était assez difficile pour quelqu'un d'aussi timide qu'elle, d'engager une conversation qui soit des plus inspirée.
La demoiselle s'empressa de regarder les commissions déjà faites par son ami Emerick. Oui, elle le considéra d'hors et déjà comme un très bon ami, en qui elle osait avoir confiance alors qu'ils se connaissaient depuis peu.
Ce n'était pas par naïveté, mais à partir du moment où elle se sentait bien avec la personne, elle ne pouvait qu'en conclure qu'elle pouvait lui faire confiance, et forcément lui être d'une aide redevable en cas de besoin, pour qu'on la sache disponible à tout moment...

"Je suis d'accord pour que l'on continue nos courses ensemble...ce sera très...amusant?!"

C'était bien ce mot qu'il fallait employer, mais il lui fallait encore broder pour arriver à laisser transparaitre dans chacune de ses phrases, ce qu'elle voulait faire savoir d'elle quoiqu'il arrive! Elle posa un regard doux et plutôt gai sur le visage éclairci par la gentillesse et la bonté de Ririck (^^) et l'invita à sortir du magasin de capes, en saluant dignement les deux vendeuses leur répondant par un hochement de tête approbatif et amical.

"Que te reste-t-il à faire? Moi, il faut que je m'achète encore quelque chose d'important, c'est personnel et ça n'a aucun rapport avec les études, mais c'est le bon endroit et le bon moment pour le faire..."

Demanda-t-elle toujours avec son petit accent anglais lui donnant un petit charme, un petit quelque chose qui nous poussait à vouloir l'entendre encore, et encore, inlassablement en train de prononcer avec une difficulté ressentie, chaque mot de la langue française. Aussi, la petite demoiselle se sentit un peu perdue au beau milieu de cette foule, et son sac d'achats tenu par sa main droite, elle attrapa de sa main gauche, le bras de son camarade pour ne pas le perdre en cours de route, ne sait-on jamais hein?

"Il vaut mieux que l'on reste proche l'un de l'autre...car comme tu l'as dit tout à l'heure, on risque de se perdre, forcément! Et je ne veux pas être le principal témoin de ce genre d'évènement...c'est pas agréable! "

Un petit regard soucieux se dessina progressivement sur son visage. Tout d'abord ses sourcils se arcquèrent, et ses yeux furent presque larmoyants, tellement le stress était présent quelques temps avant la première rentrée des deux amis à Beauxbatons. Naturellement, si elle avait agrippé aussi soudainement le bras de Emerick, c'était par pur envie de rester avec lui, tout était innocent dans son esprit...