Rêveries

Ainsi, c'est à ça que ressemblait une école de magie...
Antigone était arrivée la veille, et déjà elle avait vu plus de choses étranges que jamas au cours de sa vie...
Le banquet qui apparaissait, les tableaux qui bougeaient, le miroir qui parlait, et tous ces élèves qui parlaient de magie sans le moindre étonnement envers aucun phénomène... Etrange, vraiment...
Mais ce n'était en soi pas si étonnant... Certes, il y avait la magie, mais elle avait déjà eu de quoi s'y préparer. Les gens, eux, étaient normaux, tout autant que ceux qu'ils nommaient "moldus", et ce malgré toutes leurs capacités.

Et bientôt il y aurait les cours... Le peu de sorcellerie qu'elle avait vu lui avait suffi pour la mettre en appétit.
Elle désirait plus que tout apprendre à maîtriser toutes ces choses, à se servir d'une baguette, d'un chaudron et de quelques ingrédients pour créer des choses qu'elle n'aurait jamais même imaginées.

Elle rêva un instant d'un sort qui saurait remettre son père sur pieds, et ramener un peu d'harmonie dans leur famille... Mais ce genre de sorts n'existait sans doute pas.

Pour l'instant, elle marchait dans les couloirs, un peu perdue dans ce bâtiment qu'elle ne connaissait encore pas du tout, et tentant simplement de remettre ses idées au clair et de trier les événement de la veille.

Elle finit, après avoir gravi un bel escalier de marbre, par arriver à un long couloir.
Elle fit quelques pas, puis s'approcha d'une fenêtre, avant de s'accouder au rebord.
Le parc était recouvert d'une brume épaisse, mais la faible clarté qui l'environait permit à la jeune fille d'estimer qu'il devait être environ neuf heures. Dehors s'étendait un grand parc aux massifs bien organisés et aux buissons fournis et verdoyants.

Quelques élèves qui n'avaient pas cours marchaient dans les larges allées de gravier blanc, discutant par groupe de trois ou quatre, ou bien seuls, un livre sous le bras, marchant peut-être en direction des serres de botanique, ou encore en qête d'un endroit tranquille pour commencer à travailler, ou pour rêvasser tranquillement. Antigone les observait marcher, puis s'enfoncer dans la brume qui couvrait le domaine.

La plupart cependant regardaient avec étonnement le lac qui avait fondu cette nuit-là... Antigone s'en étonné d'ailleurs... N'était-il pas prévu qu'il ne fonde pas?? Antigone sourit légérement... Ainsi, même les sorts pouvaient ne pas fonctionner...

Elle hésita à descendre, mais elle préférait rester là, seule, à observer ce que la brume ne lui cachait pas, sans que nul ne s'en doutât... Elle avait quelques tendances à l'espionage, il fallait bien le dire, et passait souvent des heures dans un coin à observer les gens, et à noter dans un coin de sa tête tous les détails qui lui paraissaient intéressants.

Soudain, elle entendit un bruit de pas dans le couloir derrière elle, tout près.
Intriguée, et surtout furieuse contre elle-même de s'être laissée surprendre, absorbée qu'elle était par sa contemplation du monde, elle se retourna, pour voir qui cela pouvait être.

Theo était heureux d’avoir sa baguette toute neuve. Dans sa chambre Theo avait passer un temps incalculable de temps a l’admirer, a la manier, a jouer le grand sorcier. En faisant de gestes plus ou moins farfelues, avec des grimaces plus ou moins étranges. Puis il s’était mis a dire des formules imaginaires qui dansait dans sa tête. Il se voyait déjà faire des formules qui déplacerait des montagnes et ferais apparaître des champs de framboises a perte de vues, avec es grandes fontaines de jus de framboises fraîches.

* Est ce que ca existe …*

Il se mit a sourire tout seul et haussa les épaules … tant pis si ca existait pas ; c’etait son rêve a lui.

Puis il s’était rendu compte que tout était bien silencieux. La chambre était vide sans bruit. Il eut un frisson de penser a cette solitude. Il rangea sa baguette dans sa manche et se decida de sortir pour voir ce qu’il allait se passer dans cette ecole. Avant de partir il rangea ses affaires. Et jeta un coup d’œil circulaire et ferma la porte. Il lui tardait que les cours commencent pour apprendre. Il imagin é encore de nouveau sort ou potion et il était reparti dans ses rêveries magiques. Puis il s’imagina jouer au quiddich. Mais il se dit que la ce n’etait qu’un rêve.. il était tellement maladroit qu’il ne pourrait jamais entrer dans l’equipe.. . lui « Theo l’as des gaffes »… qui avait été tojours le derniers que l’on prenait dans son equipe en sport pour jouer les joueurs remplaçants.

Il déambulait maintenant dans les couloirs, il marchait de façon discrète ce n’etait pas pour faire peur, mais Theo avait appris a être discret. Trop absorbé par ses pensées il n’avait pas vu qu’il se rapprocher d’une a jeune fille qui était en train de regarder par la fenêtre. Quand il la vue, il voulut faire demi tour car il ne voulait pas la déranger. Mais c’est en générale que l’on essaye de faire le moins de bruit que les gens entende… La jeune fille s’etat retourné si rapidmeent qu’il navait aps eu le temps de faire un pas de plus.

-desolé de vous deranger

Apparemment le jeune fille n’appréciait pas son arrivée et Theo pouvait le comprendre Il leva légèrement les main vers le haut pour s’excuser de son intrusion.

* arrete de rever Theo tu vois ca te conduit … *

Ce n'était qu'un garçon, un élève de l'école. Il lui semblait qu'il avait été envoyé à Nepos... Antigone secoua doucement la tête pour se remettre de ses émotions. Elle avait tendance à s'énerver pour un rien, c'en devenait dramatique.
Elle sourit au garçon, tout en l'observant, l'air à la fois fière et intriguée. Enfin, elle ouvrit la bouche, hésita un instant, puis prit la parole:

- Oh, mais ce n'est rien... A vrai dire vous ne me dérangez pas du tout....

Antigone réfléchit un instant... Le garçon était, selon ses souvenirs, un Néposs... Droiture, courage, sincérité... C'était en principe l'accabit de ceux de cette maison, et Antigone était heureuse de tomber sur une personne sur laquelle, en principe, elle pourrait se fier...
Le jeune homme avait levé la main pour s'excuser, l'air gêné. Il est vrai qu'elle n'avait pas dû paraître bien aimable lorsqu'il l'avait surprise, plongée dans ses pensées comme elle était. Mais sa fureur était davantage dirigée contre elle-même, et elle s'en voulut pour le pauvre garçon qui avait dû, en plus d'être gênée, la prendre pour une folle... L'année commençait bien, décidément...

Elle se souvint soudain de la plus élémentaires des politesses, qui voulait que les gens se présentent lorsqu'il rencontraient une personne qu'ils ne connaissaient pas...
Elle eut un petit sourire d'excuse, et dit:

-Je suis Antigone, Antigone Dirceval... De Lectica... Et vous?demanda-telle, curieuse.

Ce garçon l'intriguait, et elle était à vrai dire plutôt étonnée de ses excuses... Il n'avait rien fait de mal, bien au contraire, et marcher dans les couloirs d'un collège n'avait, à sa connaissance, jamais été un crime, même si une petite folle vous foudroyait des yeux pour cela...
Elle l'bserva, attendant sa réponse.